“Abel, il est pas méchant mais tout est étrange chez lui. »
Prenez son arrivée sur espérance par exemple : Quand on l’a trouvé il marchait laissant derrière lui cette foret que personne ne veut approcher. Muet, le visage inexpressif, le regard trouble, il tenait dans ses bras un bébé que la vie avait quitté. Se rendait-il compte que l’enfant ne vivait plus ? La plupart s’en doutait. S’il le savait il n’aurait pas crié et pleuré lorsqu’on les avait séparé, lorsqu’on l’avait enterré. « Neica », ce « frère » dans sa langue n’aurait pas retentit déchirant le cœur et les oreilles de tous les enfants.
Il n’y aurait pas eu ce souvenir glaçant, rappelant de ne jamais aller vers le bois.
Abel ne s’est jamais remis de la mort de celui qu’il appelait son « frère » alors un enfant d’espérance l’a remplacé. Il a pénétré son délire et est devenu son « frère ». Abel s’est alors calmé.

Abel a une entrave plutôt commune mais bien embêtante. Il est possessif envers son « frère ». Le garçon n’a que lui alors il s’y raccroche. Il ne supporte pas que celui-ci s’éloigne, qu’il puisse rire ou s’amuser avec d’autres. Il a peur d’autrui, peur que les autres lui fassent du mal à son frère, peur d’être séparé et d’être seul. Il le protège, il se protège. A l’excès.
et on ne parle même pas de son apparence dans le rêve. Celle ci est une main géante, protégeant et écrasant tout ce qu'il lui fait obstacle.

Pourtant Abel a aussi des qualités. Il est manuel. Très manuel. Tous les enfants seront d’accord pour qualifier de « magnifiques » les jouets en bois qu’il fabrique. Enfin les jouets… seul son frère en voit la couleur… et hormis les jouets… Il ne fait pas grand-chose… il aide un peu à la ferme, ou épaule l’ébéniste dans son atelier. En fait il préfère passer son temps à s’occuper de Neica.

Neica
« D’un côté il y a Neica et de l’autre ceux dont je me moque »
Son frère… voilà à peu près à quoi se résume son monde et ses relations. Bien sûr il parle aussi avec autrui mais beaucoup moins. Il ne leur fait pas confiance

« Avoir une famille est important pour moi, alors peu importe les sacrifices »
Des sacrifices pour avoir une famille, Neica en avait fait. Il avait abandonné son ancien nom, son passé. « Elle » était devenue « Il ». Maria l’orpheline qui n’avait jamais connu la douceur du foyer, était devenue le « Neica » d’Abel. Elle s’était coupés les cheveux, avait revêtu un pantalon et délaissé le féminin.
On lui dit souvent d’abandonner ce rôle de frère pour redevenir elle mais toujours il refuse. Les autres ne peuvent pas comprendre.

Étrangement son mal n’a pas de liaison directe avec ce besoin d’avoir une famille. Son entrave est moins courante, plus dérangeante, plus compliquée, liée à la douleur.
Contrairement aux autres enfants de son âge, Neica ne répugne pas la douleur. N’allez pas croire non plus qu’il l’apprécie, la douleur lui rappelle juste qu’il est en vie, qu’il n’est pas invulnérable. Il en a besoin pour se sentir humain.
Il s’en souvient parfaitement, la douleur était dans son « Avant » la seule marque d’attention qu’il recevait. Les réprimandes et les coups étaient quotidiens dans cet orphelinat qui peuplait ses rêves.
Elle avait marqué à longue son esprit. Il s’y était habitué.
Même maintenant qu’il possède une famille et une vie calme, il ne peut pas s’y détacher.
Tout le monde le sait. Et tout cela à cause du Reflet, de cette apparence de gamin miteux qu'il prend dedans.

Mais ne tombons pas dans le pathos, hormis cela, Neica est un simple gamin de dix ans .
Rieur, bien plus sociable qu’Abel, il est apprécié pour sa vivacité dans tout Espérance.

Abel
« regarde grand frère ! N’est-ce pas magnifique ? »
Le jeune roumain est sans doute la personne à laquelle il tient le plus. Il lui a donné une nouvelle vie, plus heureuse. Alors il l’accepte tel qu’il est. Neica ne l’idéalise pas : il sait à quel point Abel est possessif, détestant par exemple le voir jouer avec d’autres enfants mais à tout ceci , Neica s’y est fait. Lentement il essaye de changer son « frère » pour accroitre ses libertés, sa sociabilité.

Les autres : Neica s’entend bien avec tous les enfants. Pour dire il ne les voit pas souvent. Juste de temps en temps quand Abel lui autorise une sortie en ville ou à l’école.

« Imaginez… Il y a peut-être un monstre sous le lit »

Roza fait partie de ces enfants d’Espérance qui peuvent être qualifié de « presque normal ». En effet dans la vie quotidienne aucun défaut majeur ne vient entacher son portrait :
Aucun souvenir hormis son prénom, elle possède un caractère classique bien qu’un peu réservé et souvent ensommeillé, on se demande donc de quel mal est peut bien être la victime.
En fait, son mal n’est pas visible et ne touche en rien sa sociabilité ou son caractère. Son entrave est la peur de dormir. Étrange n’est pas ? La jeune fille ne s’endormira jamais, la peur de ne plus jamais se réveiller ou que de grands changements se produisent pendant son sommeil l’effraient trop. Elle ne dormira pas… Elle rêvera. Chaque soir, en alternative à un habituel sommeil elle pénètre dans le Reflet. Cela lui permet de reposer son corps et de garder un lien avec l’extérieur. Elle n’affronte ainsi pas sa phobie mais son corps ne dort jamais vraiment. Malgré sa présence dans le monde du Rêve elle n’y évolue que rarement. Son apparence reste la même que celle qu’elle possède dans Espérance. Elle n’est ni faible ni puissante. Juste spectatrice.

nom de la relation
texte

"KLEPTOMANIE : Impulsion pathologique qui pousse certaines personnes à commettre des vols"

Elias est un jeune garçon intelligent, un brin nonchalant, mais adroit et attentif. Néanmoins, ici, il est plutôt vu comme un mouton noir. En effet, Elias a un mal assez difficile à vivre, qui lui a valu les mauvais sentiments de pas mal de monde. Même Bird, l'éternel tolérant, du mal à ne pas s’énerver contre lui. Elias le sale voleur, Elias le méchant garçon, Elias le rebelle, ... Pourtant, ce n'est pas quelque chose qu'il controle, non. Elias est comme une pie attirée instinctivement par ce qui brille pour le mettre dans son nid. Lui, c'est son matelas qui fait office de cachette au trésor : Une agrafeuse sur le bureau de Bird, des clefs qui trainaient la, la poupée en chiffon d'une petite fille, un peigne, un petit lecteur de musique, tout le monde à Espérance à surement fait les frais au moins une fois de la manie du garçon brun, sans en être forcément au courant.
Mais Elias à un bon fond, si vous lui demandez si c'est lui qui vous a pris une chose, elle vous répondra avec franchise, et peut être même qu'il vous le rendras, ça dépendra de son humeur. Celle çi est rarement affichée, vous verrez aussi peu souvent un sourire sur ses lèvres que des larmes aux coins de ses yeux, il est comme ça, les railleries qu'il a subi aussi bien ici que dans l'Avant, l'on poussées à adopter un naturel discret.

Bird ;
« Ce gamin est insuportable » A compléter, mais en gros Bird a conscience qu'Elias ne fait pas exprès, qu'il doit l'aider plutot que de le réprimander, mais il ne peut pas s'empécher de s'énnerver intérieurement car, quand il ne s'est pas introduit dans le bureau de Bird pour lui chourraver des trucs, Bird en entend quand même parler quand un des gosses vient se plaindre qu'on lui a volé quelque chose.

Alice est un cas un peu étrange ici:
Alors que tous ont une entrave précise et définie, la fillette ne se caractérise pas par celle ci. Pour dire la chose plus simplement, son entrave est inconnue de tous. Pourtant elle doit bien en avoir une, vu l'apparence inquiétante qu'elle revête dans le rêve. Une apparence d'enfant sauvage nu dont la longue chevelure recouvre le corps.

Sa place dans espérance est aussi particulière. Elle est la première arrivée à Espérance après Bird . Totalement amnésique, l'Oiseau lui a réapprit à vivre et à parler, l'a nommée ainsi en référence à un livre anglais où l’héroïne arrive dans un monde d'où elle ne connait rien. Elle possède avec le directeur un lien que personne d'autre ne peut espérer. Leur attachement est mutuel et sans faille.
Elle reste cependant distante avec le reste des habitants. La plupart ne l'aime pas. Avec son caractère instinctif, si proche de l'animal, ils la trouvent bizarre, folle
Cette non amitié pour les autres enfants fait qu'elle passe plus de temps avec les animaux de la fermette. Au fond, eux lui ressemble plus. Elle les aime.
Dernière chose un peu hors du commun chez la fillette:
Elle dit voir des "ombres noires" que personne ne voit, ce "Don" n'arrangeant en rien ses relations et la faisant davantage passer pour une bonne menteuse. Pourtant les moins bornés comprendront que ceci n'est que pure vérité. Sinon comment s'expliqueraient ses disparitions fréquentes de l'école pendant des espaces de temps indéterminés.
Alice elle n'en sait rien, mais considère ces moments comme de simples "absences" ne sachant pas elle même ce qu'elle fait pendant ce temps.

D'un point de vue caractériel, Alice est une enfant calme et gentille la plupart du temps. Elle vit "dans sa bulle".
Une personne qui ne la connaitrait pas correctement, la nommerait de " gamine" . Peut-être est ce du au fait qu'elle s'exprime comme une enfant de 5/6 ans. Cependant n'allait pas croire que son intelligence est "primaire": elle fait preuve d'une grande réflexion et d'un grand sens de l'analyse.
Mais comme un petit enfant il lui arrive de piquer des crises quand quelque chose la contrarie.


Attention: Alice est un personnage important dans l'intrigue future du forum, pour l'incarner il faut donc être un minimum volontaire, impliqué et présent.

Bird ;
« Machin » Chose.

Nationalité Norvégienne
Âge : 19 ans
Lieu d'habitation : Bourg
Mal ou entrave : Aquaphobe, peur panique de l'eau
Apparence courante dans le rêve : Au choix
Souvenirs: Au choix.
Particularités :
- Pour leurs caractères semblables, elle s'entend bien avec Bird.
- Elle n'a presque pas de souvenirs de son passé, mais ils reviennent par courts "flashs".
- La noyade d'un proche dans son passé ne serai pas étrangère à sa phobie de l'eau.

Caractère : Douce, calme et réfléchie, aimable. A PEAUFINER

Bidule ;
« Machin » Chose.