Voici le conte de...

Il était une fois...

» Ils arrivent toujours quand je ne m'y attends pas, c'est vraiment gênant.
» C'est peut être grave, moi ça ne m'arrive que rarement...
» Parfois, je peux en avoir plusieurs en une seule journée. Je suis peut être attachée à mes souvenirs.
Derrière son sourire, elle cachait son inquiétude. Non pas que ses souvenirs soient terrifiants, mais elle est toujours mal à l'aise quand elle fait une crise. Ca lui prends, comme ça, sans prévenir, et c'est terriblement dérangeant de devoir expliquer la situation et affronter le regard des gens la gêne énormement. On pourrait penser à de l'égocentrisme, mais il n'en est rien. Et durant ces crises éveillées, elle est coupé du monde qui l'entoure, ça ne dure qu'un instant, mais c'est déjà beaucoup trop.
» Tu devrais faire attention, imagine que ça t'arrives alors que tu cuisines, tu pourrais te blesser.
» C'est par phase, quand j'en commence une, je fais plus attention, c'est tout.
» Mais quand même... Je suis inquiète pour toi.
Parfois, pendant une semaine, elle ne se souvient de rien. Comme si elle n'avait jamais eut de souvenirs. Même dans ses rêves, rien n'apparait, comme si elle ne rêvait pas. Et puis alors commence une phase, durant laquelle ses rêves et ses crises vont se succéder, illustrant une vie qu'elle ne connait plus.
» Mais quand même, à ta place, je serais effrayée. On m'a dit que tes souvenirs étaient déstabilisant, que tu étais enfermée dans une maison.
» C'est une vision des choses, et puis, ils ne les connaissent pas vraiment ceux qui disent cela.
» Ca ne te dérange pas de les raconter ? Moi je déteste, c'est comme si je dévoilais une partie de moi, que je ne connais même pas.
» Et bien, ça m'est égal au fond. J'ai l'impression d'être honnête avec moi en les reconnaissant. Et puis, je ne me souviens que des images, je n'arrive pas à ressentir. C'est comme si je voyait un film en fait.
Et que je n'étais absolument pas dedans. J'ai juste la même impression, comme si à ces moments là je n'étais pas effrayée.
» Pourtant, on m'a dit de ces choses. On m'a rapporté que tu étais dans cet endroit pour t'occuper d'une personne...
» Ouais, c'est ça. A chaque fois, je suis dans la même maison. Je sais que ce n'est pas chez moi, et je sais aussi que je n'y suis pas venu de mon propre chef, que j'ai été amené de force. Mais j'ignore de quelle manière.
» Tu as peut être été kidnappée... Peut être qu'on t'as fait subir des choses... Imagine, c'était un pervers.
» Sans doute, mais ça non plus je ne m'en souviens pas. Si, je me souviens d'une personne, je sais que c'est elle qui m'a amenée dans cette maison. Mais je ne sais pas qui il est, ni ce qu'il est pour moi.
» Un kidnappeur ! Un pervers qui kidnappe les filles pour leur faire des choses. Mon dieu, c'est tellement effrayant ! J'en tremble rien qu'à l'imaginer ! Et tu fais quoi ? Tu essayes de t'échapper ? Tu te débas ? Tu essayes de fuir, hein.
» ... Non.
» Non ?
Elle parut songeuse. Il est vrai que dans ses souvenirs, elle ne donne pas l'impression d'être captive. C'était à n'y rien comprendre.
» Je n'ai pas l'impression de vouloir partir. Je reste, et je m'occupe de lui. A chaque fois, je suis en train de le nourrir, de le laver ou de le soigner. C'est sans doute une chose que je faisais tous les jours. Mais je n'ai pas l'impression de vouloir partir.
» Tu restes avec l'homme qui t'as amené de force chez lui ? Qu'est-ce qu'il avait de si spécial ? Il était beau ?
» ... Il était blessé. Il souffrait d'atroces brûlures. Il m'a sans doute fallut du temps pour m'y habituer. Moi, je ne ressens rien, mais avant, je devais avoir peur. Mais du coup, son visage aussi était brûlé, en parti, mais de ce que je vois, il devait être était plutôt beau.
» C'est vraiment louche. Tu n'as vraiment aucun souvenir de tes pensées ?
» Rien. Mais à chaque fois que j'en sors, je me sens nostalgique...

Ils vécurent heureux et...

A dire vrai, cela fait longtemps qu'elle ne compte plus.Elle a toujours été une personne qui s'intégrait facilement et rapidement, aussi, elle serait incapable de dire depuis combien de temps elle se trouve dans ce curieux endroit. Un mois ? Deux ? Probablement plus. Mais bon, cela n'a rien de très important, au fond, tout le monde s'en moque, elle comprit. Ezzakyon est une personne très ouverte, aussi, vivre dans un endroit inconnu, alors qu'elle même ne sait rien d'elle n'a jamais été un frein. Elle a toujours vu cela comme une renaissance, une sorte de reset de sa vie, qui avait pris un drôle de tournant, à en juger les quelques souvenirs qu'il lui restait. C'est pourquoi elle n'a jamais vu cela comme une peine, et qu'elle a toujours pris du plaisir à vivre à Espérance.

Peut être aussi parce qu'elle sait qu'elle peut retrouver ses souvenirs perdus, grâce à ce qui est appelé Reflet. Honnêtement, elle n'a jamais été rassurée par ce miroir (et c'est pourquoi elle ne s'est toujours pas risquée à y faire un tour), cependant, le simple fait de savoir que se souvenir est possible lui suffit, sans qu'elle n'en ressente le besoin réel. De ce qu'on lui a dit en tout cas, c'est pas pour tout de suite.

C'est qu'elle est un peu commère sur les bords. Son plaisir, c'est de parler et raconter des histoires, à n'importe qui. Elle importe peu d'importance aux titres ou aux personnes telles quelles. En fait elle s'en fout. Elle pourrait parler à Dieu ou à un poulet que cela lui conviendrait. Tant qu'elle a quelqu'un à qui parler, tout va bien. Parce qu'après tout, c'est pour les autres qu'elle se lève, chaque matin. Si ça ne tenait qu'à elle, elle se plongerait corps et âme dans ses souvenirs (mais pas avec le reflet, ça fout les pétoches ce truc !). Mais c'est comme ça. Elle a besoin des autres pour vivre, et trouvera toujours une personne à qui s'accrocher. Bon, ce n'est pas non plus un grappin, elle peut très bien vivre seule un instant. Mais bon, elle préférera toujours la compagnie à la solitude. Comme si c'était un besoin vital d'avoir quelqu'un sous la main, à s'occuper.

Simplement, le matin, elle se lève, elle croise des gens, parle, observe. Puis se couche quand toute la ville semble s'être endormie.

La princesse eût par ce moyen toutes les perfections inimaginables...

La jolie demoiselle n'est pas difficile à vivre. C'est sans doute la première chose à dire à propos de sa personne. Elle ne se plaint pas, ou du moins très peu, et seulement quand cela la concerne elle, et uniquement elle. Elle n'ira jamais se plaindre à propos du comportement d'autrui, ou d'un plat mal cuisiné, par exemple. Non, elle ne se plaint vraiment pas, puisqu'elle est du genre à faire attention à sa façon d'être.

Ce n'est pas forcément volontaire, mais elle fera toujours en sorte de s'adapter à son interlocuteur, et si celui-ci est trop difficile, elle se contentera d'aller en son sens, pour ne pas se le mettre à dos. Et quand bien même elle se fait des ennemis, cela ne la dérange pas. Elle pensera juste qu'elle a gaffé, et essayera de réparer sa faute. Il ne lui viendrait jamais à l'esprit de mettre la faute sur une autre personne. Elle n'oserait pas. Elle n'est pas comme ça.

Ezzakyon est une personne très optimiste et très ouverte au monde. Elle ne se renferme pas, et ne semble pas être non plus détestable. En réalité, elle est par définition la fille que l'on aime bien, celle qu'on ne va pas détesté, parce qu'elle est tout le temps en train de sourire et de parler des autres avec gentillesse. Ou si, on peut la détester pour ça, mais elle s'en moque, ce n'est pas de la faute des autres.

Même si elle ne semble pas être une fille superficielle, il semble pourtant qu'elle apprécie que les choses soient à leur place. Tout doit être rangé, sans quoi, elle ne se sentira pas à l'aise. Et puis c'est plus pratique. On ne perds pas son temps à chercher quand les choses sont rangées à leur place. Et même si elle semble un peu carrée sur les bords, cela ne l'empêche pas d'être une rêveuse. Après tout, elle raconte plein de choses, elle passe son temps les yeux vers le ciel, en se souvenant du nom de chacune des constellations.

N'est-ce pas étrange d'ailleurs, toutes ces choses qu'elle fait, qu'elle connait inconsciemment, sans en connaitre l'origine ? Bah, elle n'est pas du genre à s'inquiéter pour si peu. Ce qui l'inquiète un peu plus, c'est l'inconnu. Disons que malgré son optimisme, quand elle n'en sait pas assez sur une chose, elle préfère s'en éloigner. Ne soyons pas fou non plus. Mais si on lui demande, elle le fera, pour l'autre. Parce que les autres sont aussi, sinon plus, important qu'elle. C'est comme ça.

On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.

Aussi suprenant que cela puisse paraître, que ce soit dans ses souvenirs ou dans la réalité. Elle semble être une personnes prête à aider tout le monde, amis et ennemis confondu. Si elle voit cela comme une de ses qualités naturelles, un altruisme qui ne fait pas de distinction entre ses congénaires. La vérité est tout autre.

Le Syndrome de Stockholm, maladie très répendue, qui consiste à protéger ou aimer son bourreau. Voilà ce qu'il en est vraiment. Ce n'est pas de l'altruisme, c'est autre chose. Chez Ezzakyon, il semble que ce syndrome ne s'applique pas qu'aux personnes lui portant atteinte, mais à tout le monde. Il y a de forte chance pour que cela soit lié à ses souvenirs perdus. Mais Ezzakyon ne se souvient que de peu de chose, et n'a jamais considéré son problème comme un mal. Au contraire, il lui permet d'aider simplement. Que demander de plus ? Certes, on peut la taxer d'hypocrite, mais on le sait, Ezzakyon ne trouvera jamais rien à dire, après tout, ces autres sont si fragiles.

Il est probable que ce soit une entrave qu'elle possède depuis très longtemps, mais bon, on n'en sait rien. Et puis, ce serait trop facile de dire pourquoi cela a pris une telle tournure ~

Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?

Ezzakyon est une drôle de personne qui ne semble pas particulièrement être troublée par son propre visage. Disons qu'elle n'a aucun avis propre sur la question. Elle du genre à se sentir moins bien que les autres, sans arrières pensées, mais juste parce que ce sont ces autres qu'elle apprécie. Ezzakyon est une jeune femme bien portante, elle a des formes là ou il faut, et n'est pas trop maigre. Elle ne se méfie pas de son poids, si bien qu'il lui arrive de perdre et reprendre sans qu'elle ne le remarque. C'est la même chose quand elle doit s'habiller. Elle pioche, mais bizarrement, elle ne se trompe jamais pour associer les formes et les couleurs. Avant, elle devait sans doute être soucieuse de son apparence, et en a gardé les réflèxes. Inconsciement.

Ezzakyon est une jeune femme banale, ses cheveux long n'ont pas de coupe spécifique, et pour le reste, ce n'est pas franchement plus étonnant. Elle se font dans la masse, mais arrive pourtant à se faire remarquer, sans forcément comprendre pourquoi. C'est probablement qu'elle rayonne de bonheur. Comme si elle n'était pas capable d'être pessimiste, triste ou en colère. Les seules expressions qu'elle a montré à ce jour n'ont jamais été que la joie et la nostalgie. Curieuse combinaison.

De l'autre côté du miroir...

» Prénom/Pseudo : Nabashi
» Âge : 18 balais tout rond ~
» Où as-tu connu Je de l'âme ? Grâce au partenariat _o/
» Comment le trouves-tu ? C'est très intéressant, mais cruel d'une certaine façon xD
» Expérience en RP : Je rp depuis presque 6 ans :° Je ne sais pas si ça signifie grand chose, mais j'ai tendance à faire des pâtés pour ne rien dire >: ( la preuve en image un peu plus haut ;_; )
» Présence : D'ordinaire je passe tous les jours, pour ce qui est de rp, j'essaie de poster dans la semaine, mais ça dépends des études (évidement xD)
» Code réglement :
» Code contexte :