Présentation de
Caleb
„Seul au monde, parce que je le veux bien.“
Voici le conte de...
| » Prénom : Caleb
» Sexe : Masculin
» Nationalité Allemande
» Âge : 15 ans
» Lieu d'habitation : Foyer
» Poste : Élève ou Fermier quand il sèche les cours à cause de sa phobie
» Religion : Il ne pratique plus depuis son 'accident'
» Qualités : Calme, Agréable, persévérant, passionné, assidu, patient
» Défauts : Solitaire, Impulsif, froid, distant, insaisissable
» Activités/Hobbies :Il adore écrire et dessiner, c’est un artiste dans l’âme et c’est souvent par ces moyens qu’il arrive à se faire comprendre. Il aime aussi beaucoup s’occuper des animaux de la ferme et en prend grand soin.
» Particularités :Il parle si peu qu’on le croit muet depuis son « agression ». Malgré qu’il ne s’en souvienne pas, Caleb ne répond que lorsqu’il le désire, dans le cas contraire il trouve toujours un moyen de se faire comprendre |
Il était une fois...
« Ma vie. Qu’en dire si ce n’est qu’elle ne tiendrait que sur une page si je vous la racontais ? Je ne sais pas grand-chose de ma vie. Avais-je un père, une mère ? Des frères et sœurs ? Aucune idée. Pour moi, le mot ‘Famille’ se résumait à une définition erronée du dictionnaire. Ma famille, c’était les frères. J’ai vécu dans un monastère durant plusieurs années, entouré par des personnes charmantes et douces qui s’étaient offerts à Dieu pour nous apporter à nous, pauvres pêcheurs, la bonne parole. Je me souviens qu’ils étaient tous plus ou moins gentils. Ils veillaient sur moi comme sur un petit frère.
Peut-être que le monastère se situait en montagne ? Car dans mes souvenirs, je vois souvent tomber la neige. A la fois douce et froide, elle se liquéfiait au contact de ma peau. J’aimais beaucoup la neige, mais je ne sais pas pourquoi.
Je ne me souviens plus du nom des frères, pas même des visages de certains d’ailleurs. Je me souviens que j’étudiais là-bas et que j’y faisais le ménage avec assiduité. J’aimais leur rendre service, parce qu’ils m’avaient recueillit. Je ne sais pas de quelle manière ils m’ont trouvé ni quel âge j’avais, mais cela m’importait peu. J’avais une famille.
Puis plus rien. Je me souviens juste d’une salle blanche, des perfusions qui me tiraillent les bras. D’une intense douleur dans le bas ventre. Je ne sentais plus mes jambes, j’avais froid et je pleurais. Dès lors de nouvelles personnes habillées de blanc m’apparurent. Ces médecins m’expliquaient, me parlaient mais je ne comprenais rien. Je ne me souviens pas de ce qu’ils m’ont dit. C’est à partir de cet instant où l’on m’a coupé de mon cocon doré que j’ai décidé de ne plus parlé. Ou du moins je parlais peu. Juste quand c’était nécessaire.
Il me semble que j’ai passé un long moment dans cette horrible chambre d’hôpital, je voyais les saisons défiler à ma fenêtre. Mais pourquoi restais-je aussi longtemps enfermé dans cette cage d’argent ? Aucune idée. Mes blessures étaient guéries depuis longtemps, bien que j’ignorais d’où elles provenaient. Je me sentais mal dans cet endroit trop blanc, qui sentait trop le désinfectant. Je ne prenais plus le temps de m’alimenter correctement. Je détestais cet endroit. Je voulais en sortir, coûte que coûte.
Tels sont mes souvenirs du passé. »
Ils vécurent heureux et...
« Je me souviens que je suis arrivé à Espérance, bien que je ne saurais dire vraiment comment. L’hôpital m’y aurait transféré ? Cet homme qui tient le Foyer aurait-il décidé de m’adopter ? Je ne savais pas, je n’avais pas envie de savoir. J’étais sortit de cet affreux hôpital et pour moi c’était l’essentiel. C’était il y a environ un an je dirais. J’appréciais le paysage, l’environnement calme de ce village me rappelait l’agréable vie que je menais avec les frères. Je m’y sentais presque chez moi.
Du moins c’était ce que je pensais jusqu’à ce que j’arrive au Foyer. Ces nouveaux visages aussi crispés que les miens ne m’inspirèrent pas confiance et je décidais dès le premier jour de m’isoler dans ma chambre, faisant grève de la faim durant ce premier jour.
Puis celui que l’on appelle le directeur est venu me parler. Il m’a rassuré, apaisé, sur ce qui allait m’arriver. J’avais droit à une petite chambre isolée qui me rappelait celle du monastère et me dérida un peu. Avec du courage, le directeur m’incita à aller en cours à plusieurs reprises. Ce que je fis, mais je finis par les sécher. Sans savoir pourquoi, les autres me faisaient peur. En particulier les garçons. Pourquoi ? Je m’interroge encore à ce sujet. Après tout au monastère je vivais avec uniquement des membres de sexe masculin. C’est étrange. Je devrais être comme tout garçon : chercher à draguer les filles et rigoler avec ses potes. Mais je ne suis pas n’importe quel garçon. Je n’ai ni ami, ni fille en vue. Et l’air de rien, ça m’arrange un peu comme j’ai du mal à parler. Mais je dois bien admettre que la solitude n’est pas facile tous les jours…
Maintenant je passe le plus clair de mon temps à aider aux tâches ménagères de la ferme et à m’occuper des animaux. En particulier un cheval que j’ai nommé Star. Il est venu au monde peu de temps après mon arrivée et depuis j’en prends grand soin. De lui, comme de tous les animaux de la ferme. Mais plus particulièrement de lui. C’est peut-être la seule « personne » à qui je parle normalement. Ca pourra vous paraitre bizarre, mais j’ai l’impression qu’il me comprends…
J’aime ce petit village éloigné de tout. Je me ballade d’ailleurs de temps à autres dans les rues du villages en dehors des heures d’affluence ou je m’amuse à faire de longues ballades dans les alentours avec Star en prenant soin de revenir à l’heure de manger.
Le directeur ? Je trouve que Bird est quelqu’un d’aussi mystérieux que moi, bien que foncièrement gentil. Je m’entends bien avec lui parce qu’il fait des efforts pour comprendre ma situation. Mais ce n’est pas pour autant que je lui parle de vive voix régulièrement. Tout dépend de mon humeur et de ses facteurs environnementaux…
Pour ce qui est du reflet, depuis mon arrivée ici, je le vis comme un cauchemar. A tel point que j’ai peur de m’endormir la nuit. Je garde en mémoire les phases les plus marquantes de mon passage au reflet : en d’autres termes, les plus terrifiantes. J’ai toujours l’impression que mes rêves me forcent à pénétrer dans cet endroit damné où je subis mille et une souffrances mentales et physiques.
Mais pourquoi moi ?... »
La princesse eût par ce moyen toutes les perfections inimaginables...
Caleb est un personnage très énigmatique d’Espérance. Il est connu pour s’isoler, se faire si discret qu’on le remarque à peine dans la pièce. Bien qu’il n’aime pas particulièrement la solitude, il a de gros problèmes pour aller vers les autres. Une faible estime de soi ? Peu de confiance en sa personne ? Sans doute, il n’y avait jamais vraiment réfléchit. En somme la solitude est sa seule amie avec son compatriote le silence. Il a toutefois un ami véritable mais non humain. Un magnifique cheval du nom de Star qu’il a vu naître et grandir depuis son arrivée à Espérance.
Pour ce qui est de la conversation, Caleb n’en a tout simplement pas. Il n’ira pas aborder les autres en cas de soucis et se démènera par lui-même jusqu’à y arriver. Il parle si peu que la plupart des habitants d’Espérance le croient muet. Cependant il n’en est rien, il n’a juste pas envie de parler à des gens auxquels il ne peut pas accorder une véritable confiance. Aussi parle-t-il par écrit. Se baladant toujours avec un petit carnet et un stylo sur lesquels il écrit ce qu’il veut dire quand on s’adresse à lui. Sinon il s’exprime par des signes, plus ou moins clairs.
La vérité c’est que le jeune garçon est un grand timide qui n’a jamais été confronté au monde extérieur. Il n’ose pas parler de peur de déranger et n’ose pas s’imposer de peur de prendre trop de place. Les seules personnes qu’il ait déjà côtoyées étaient des frères dans un monastères et des médecins dans un hôpital : soit tout ce qu’il y a d’opposé à Espérance, ce petit village tranquille. Terrorisé à l’idée d’aborder autrui, il préfère s’isoler et ruminer le passé. Il est effrayé par le jugement des autres, leur perception de sa personne. Les frères lui ont appris la nature profondément mauvaise de l’être humain, aussi se tient-il à distances pour ces raisons là.
En le regardant ainsi détaché de la bulle de douceur d’Espérance, le jeune homme semble distant, insaisissable. Et lorsqu’on l’approche, on croise un regard froid, glaçant, et quand on en a la chance : un ton sec et pessimiste. Néanmoins il a très bonne réputation dans la commune. Il accompli docilement chacune des tâches qu’on lui confie et en fait même souvent plus. C’est une personne très assidue et attentive aux autres malgré son dégoût des hommes.
Mais derrière cette frêle carapace se cache un garçon calme, posé. Très instruit et intelligent malgré les apparences. Amoureux inconditionnel de la nature et des animaux, Cabel prend grand soin du potager et des animaux de la ferme, là où il passe le plus clair de son temps. Mais hormis toutes ces tâches quotidiennes, c’est un enfant sage et dynamique qui déteste être rabaissé. Il a tendance à devenir impulsif voir violent si quelqu’un venait à le critiquer ou à critiquer les frères. Il rêve cependant un jour de trouver l’amour et de tisser des liens forts avec ces personnes que les autres appellent communément « Amis ». C’est un grand romantique qui passe une partie de son temps à dessiner ou écrire dans sa chambre, à l’abri des regards indiscrets…
On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.
Caleb ne s’en souvient pas, mais il a été victime d’un viol au monastère. Violé par l’un des frères qui s’occupait de lui régulièrement. Ce dernier n’y étant pas allé de main morte, Caleb en a saigné et a été emmené en urgence à l’hôpital, tombé dans les vapes après avoir subit de multiples vices corporels.
Son entrave est donc qu’il a peur des hommes (et un peu des femmes). Il la vit mal car il ne la comprend pas. Quand il s’approche d’un homme, il est pétrifié et part dans une crise de panique incroyable à voir. Il se trouve étrange, unique, différent des autres habitants de l’Espérance. De ce fait il parle très peu (quasi-mutisme) et s’isole beaucoup.
Dans le reflet, Caleb possède une chevelure lui arrivant jusqu’au bas du dos. Au départ il est vêtu d’une magnifique robe de mariée d’un blanc pur. Mais au fur et à mesure de son avancée dans l’imaginaire, Caleb grossi, comme s’il tombait enceinte. La robe se déchire et il finit souvent par briser son demi miroir à cet instant. Mais lorsqu’il arrive plus loin, il passe au stade de « l’accouchement » souffrant le martyr et perdant énormément de sang jusqu’à son réveil.
Cette apparence est liée à son viol. Au fait irrationnel que Caleb a une peur phobique de tomber un jour enceinte sans le savoir et se le représente dans son cauchemar. La forte perte de sang qu’il a eu lors de son viol est interprétée par son esprit comme un accouchement prématuré.
Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?
Bien que Caleb n’ait que peu de moyens pour prendre soin de son corps au foyer, il l’entretient régulièrement, comme un trésor qu’il devrait chérir jusqu’à l’offrir à la femme (ou l’homme ?) de sa vie.
C’est un jeune homme très fin et de taille moyenne pour son âge. Il mesure un mètre soixante sept pour cinquante deux kilos. N’aimant pas particulièrement le sport, il ne possède pas de plaque de chocolat ou autres muscles saillants comme d’autres. Non, lui il est plutôt svelte, ce qui lui donne un petit côté sexy. Néanmoins ne vous y trompez pas : il n’est pas squelettique non plus. Il possède juste ce qu’il faut où il faut. Sa peau est blanche comme la neige et aussi douce que de la soie, cependant cette dernière a tendance à rougir très facilement, ce que le jeune allemand trouve assez gênant. Il possède aussi quelques bleus significatifs sur son corps : signe que certains chevaux ne se laissent pas dompter aussi facilement que cela. Et ces bleus ont bien du mal à partir malgré les soins que le jeune homme se prodigue.
Son visage quant à lui possède une forme ovale que sa coupe de cheveux épouse à merveille. De belles lèvres pulpeuses lui sont encore inviolées en ce jour. En remontant nous découvrons un petit nez légèrement pointu situé un peu en dessous de ses pupilles si envoûtantes. Nul ne saurait dire s’il les a bleues ou vertes, mais ce qui est sur, c’est qu’un voile de tristesse plane toujours sur son regard. Quant à ses sourcils, il les épile finement, car sans cela il aurait un air trop méchant à son goût. Ses oreilles étant légèrement décollées de son crâne, il les cache derrière deux longues mèches de cheveux. En parlant de chevelure, celle de Caleb est fine et douce, très facile à brosser, elle tient toujours en place malgré les bourrasques qui peuvent le surprendre dans les champs. Cette chevelure est de teinte châtaigne, oscillant selon la lumière vers le caramel ou le roux foncé. Il possède une frange rousse qu’il laisse vagabonder sur le côté droit de son visage sans pour autant que cette dernière ne lui gêne la vue.
Quant à sa tenue vestimentaire, elle est des plus simples. Il porte sans cesse des gants de cuir noir et une écharpe dans les tons marrons qu’il n’enlève jamais (oui oui, même pour les repas, comme s’il voulait cacher quelque chose …) Il porte souvent des jeans clairs avec de longues bottes noires ou des converses. En guise de haut, il porte toujours au moins deux t-shirt les uns sur les autres et de teintes opposées (par exemple un t-shirt à manches courtes vert sous un autre à manches longues crème.) Il ne sort toutefois jamais sans sa veste de costume noir, bien qu’il soit forcé de la laver régulièrement à cause de cela.
En d’autres termes : un adolescent comme les autres.
De l'autre côté du miroir...
» Prénom/Pseudo : Kiina
» Âge : 18 années
» Où as-tu connu Je de l'âme ? Via le partenaire Akadémie Alsbach ^^ (j'y joue Rainer Alsbach)
» Comment le trouves-tu ? Contexte intéressant, très détaillé, tout ce que j'aime
» Expérience en RP : plus de 4 ans o/
» Présence : Active 7/7 (en coup de vent du moins
)
» Code réglement : » Code contexte : 
Sujet: ♦ Caleb ♦ Un mystère parmi tant d'autres... 
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