de: Héllébore
Présentation de
Logan
„ Le ciel ne parle pas de toi“
Voici le conte de...
Luka Crosszeria de Uraboku | » Prénom : Logan » Sexe :Masculin » Nationalité Islandais » Âge : 17 ans » Lieu d'habitation : Internat » Poste : Elève » Religion : Inconnue » Qualités : Avisé, Calme, Responsable, Logique. » Défauts : Trop prudent, Distant, Secret, Curieux. » Activités/Hobbies : Ecrire, Observer, Ecouter, Dormir, Flâner, Résoudre. » Particularités :Des yeux acérés, parfois il sifflote un air que lui seul connait. Il a toujours un stylo et du papier sur lui. |
Il était une fois...
Il y a une falaise. Un grand vide en bas. Une vue vers le ciel puis le bruit d’un pas. Il y a des sanglots qui s’emparent et secouent brusquement un corps. De l’eau qui coule. Une eau qui lui semble nécessaire, ultime bienfait d’un sentiment étouffé. Il y a une envie d’hurler et de s’arracher les poumons en criant son nom. Puis le bruit d’un autre pas. C’est un dernier sourire, pour un pied de nez à la réalité. Il y a la brève vision d’un ciel éclatant. Et une douleur tout aussi éclatante. Et le ciel se vide pour basculer dans le noir.
Il y a le bip d’un appareil et des chuchotement contrits. C’est une atmosphère pesante.
« Encore raté… Elle ne me lâchera jamais… Cette image… Je vois…encore…ses yeux…»
Tu ouvres les yeux. Tu es en classe, un goût pâteux dans la bouche et les idées embrouillées. Tu t’es assoupi, sans pouvoir vraiment te rappeler ce que tu as vu. Ce soir, dans le Rêve, si tu as le courage d’y retourner, tu sauras peut-être la vérité, la réponse. L’unique réponse que tu ne veux pas obtenir, une réponse que tu sais amère et difficile. Finalement tu laisseras surement ce moment se diluer encore un peu dans les méandres de ton sommeil impromptu. Cela ne peut pas faire de mal ? Alors tant que cela n’empire pas, tu ne chercheras pas à en savoir plus. Il faut se méfier de l’eau qui dort et faire attention à ne pas la réveiller. Savoir ton nom est suffisant.
Ils vécurent heureux et...
7h du matin : Tu te lèves lentement. D’abord ton cerveau se remet à la page. Tu as du mal à t’habituer à cet endroit, même si tu ne connais que celui là. Tu refuses le matin et sa fraicheur qui te nargue. Être enfouis sous une grosse couette est plus facile que d’affronter la réalité glacée de ce début de matinée.
Un coup brusque pour rabattre les couvertures. Il fait froid, tu as souvent froid.
« Close my eyes, I’m still moving
Magazines and dollar bills
And you wake up to a fall of snow
Your telephone, your radio »
7h30: Tu prends rapidement une douche en claquant des dents. Foutu chauffage qui ne te réchauffe jamais assez. Tu jures entre tes dents qui jouent des claquettes et un jour sur deux tu te mords la langue en le faisant. Tu t’habilles vite, avec des vêtements pris au hasard le plus souvent. Ils sont froids, demain il faudra que tu penses à les poser sur le radiateur avant de te doucher. Tu ne le feras pas mais tu y penses, c’est déjà ça.
« Baby, I’ll call up a storm
Keep you safe from harm
But you only, you only disappear
But you only, you only disappear »
8h: Tu descends, il est temps, tu es légèrement en retard. Mais il n’y a pas mort d’homme et puis c’est comme ça tous les matins. On s’y habitue à force. Tu te dépêches un peu. Mais pas trop, c’est inutile, on est toujours plus maladroit quand on essaye d’aller plus vite qu’on le peut. On se coupe, on se fait mal.
« I can live with my regrets
Still raise a smile, still raise my head
And a stranger God can be so cruel
And a holy fool is still a fool »
Routine. Tes journées se passent et se ressemblent un peu toutes. Tu préfères éviter le rêve, tu squattes certains lieux, ne va jamais dans d’autres. Tu parles peu, apprends beaucoup. Tu te poses beaucoup de questions. Toujours tranquille. Toujours immuable. Un caillou aurait plus envie de changement que toi.
« But this is all I can say
I have lost my way
But you only, you only disappear
But you only, you only disappear…»
Routine. Tu te poses toujours les mêmes questions. Parfois tu somnoles et des images dérangeantes se forment, déformées, devant tes paupières mi-closes. Dérangeante, tu préfère les chasser. Oui, tu as une mémoire sélective, et alors ? Il n’y a pas mort d’homme.
« With a word, with a line
With a smile thats says Goobye
Baby says Goodbye
Baby says Goodbye »
Ici c’est un lieu à ton image, assez calme, assez simple, quelquefois sombre, quelquefois illuminé. Tu l’aimes à ta manière, disons qu’y vivre ne te gène pas. Le directeur ? Tu n’en penses pas grand-chose. Disons que lui aussi ne te dérange pas. On semble pouvoir compter sur lui, c’est un bon appui pour ce lieu. Ce lieu dont tu sembles tellement détaché ; pourtant au fond, bien caché au fond, il y a quelque chose qui semble l’apprécier.
« It’s raining now
On the Royal Street
And I’d walk to you
If I could trust my feet. »
Il y a un mois déjà. Le temps passe vite, il bouge plus vite que toi. Tu t’acclimate, petit à petit. Tu es arrivé sans fracas, tu t’es réveillé, tu as baillé, tu avais froid. Et le vide finit de t’absorber, sans que tu ne le remarques vraiment. C’est quand tu as entendu les cris, vu l’agitation que tu as compris. Tu as paniqué un peu, l’amnésie n’est pas chose facile. Bon, tu as paniqué beaucoup. Dans ton esprit, tu avais été comme foudroyé. Que se passe-t-il ? La question tournait en boucle. Tu ne savais pas, tu n’avais pas la réponse. Il y a vait mort d'homme. Il y avait la mort du Toi avant toi, de ce Toi disparu, effacé comme rayé de ta mémoire avec les sentiments épars. c'était ton point de départ. Alors ils t'ont expliqué, rassuré. C'est normal, tout est normal. Et tu es redevenu toi-même. Sécurisé.
Depuis, la routine c’est instaurée. Calme, avenante, prenante.
Tu n'a pas vraiment de liaisons avec les autres. Mais si quelqu'un a besoin d'aide tu lui offre la tienne. Surtout si c'est pour un problème disons théorique (non pas problématique), un devoir, etc...
Un jour ou l'autre tu te feras accepter par une personne, tu découvriras autre chose que le froid, la chaleur. la douceur et le sec.
Un jour ou l'autre...
Les paroles sont de Tom McRae
Dans "You only disappear."
La princesse eût par ce moyen toutes les perfections inimaginables...
Logan…
Logan. On peut t’appeler, si tu as le regard vers le ciel, c’est sans effet. Tu aimes ses couleurs. A chaque ciel une émotion. Une émotion n’est qu’une nuance pour toi. Souvent dans les livres on le décrit ainsi. Et quel lieu les détient toutes si ce n’est le ciel ? Ciel d’orage et colère aveugle, cœur qui gronde, tonnerre de cris. Ciel de nuit, plénitude et solitude parmi les milliers d’autres, ciel infini qui disparait sans qu’on le voit. Ciel clair, joie éphémère, le bleu guide et espère, ciel d’espérance. Ciel nuageux comme les ombres du passé, ciel voyageur qui persiste, langueur retenue. Ciel de pluie, retenue qui éclate, c’est l’image de douleur. Ciel blanc, ciel de l’aube qui s’annonce, ciel du réveil quand les oiseaux sommeillent encore. Et ton ciel, celui que tu recherches le nez en l’air et l’ombre de travers, ciel sans expression qui déborde pourtant, un ciel sans couleur.
Alors tu es loin. Tu sembles loin. On te voit perché sur un nuage, mais pas ici entre quatre mur. Les chuchotements, les regards en coin tu les connais. Oui, tu ne parais pas avenant, c’est peu dire. Si l'on t'approche tu réponds avec attention, puis tu repars, ailleurs. Juste ailleurs où tu comprends un peu plus ce qui t'entoure, dans ton ailleurs à toi. Pourtant, tu es bien là, tu regardes, tu réagis à ce qui t’entoure. Parfois tes lèvres s’entrouvrent mais les mots restent à l’intérieur. Tu n’as pas le courage de les laisser partir. Du moins jusqu’à la prochaine question.
Tu aimes les questions, les énigmes, les puzzles, les théories et les pratiques. Te casser la tête, c’est ton moyen d’être en vie. Tu t’animes devant des élucubrations, des témoignages, des enquêtes, des phénomènes. Ta logique se développe au fil des réponses qu’elle trouve. La science et la littérature sont tes deux lieux de prédilections. Et si l’extérieur est calme, en toi ça tourne à plein régime. Vif d’esprit, oui. Tu n’es pas infaillible et tu n’apprends pas toujours de tes erreurs. Mais tu te donnes à fond dans ce qui ne demande qu’à être résolu. Tu aimes résoudre et mettre le mot « Fin » à une histoire, c’est ton vice.
Mais tu ne t’imposes pas non plus. Tu préfères connaitre avant de te lancer. En grand paniqué des relations sociales. Il est dur de les comprendre ces ciels changeants, ces visages si différents du tien à tes yeux. Tu as beau faire des grimaces devant la glace et t’étirer les joues pour sourire, ce n’est pas pareil, il y a quelque chose qui manque. Un vide. Vide de larme. Vide de bonheur. Tu es un cœur crevé. Alors pour oublier tu occupes ton esprit avec des jeux contraignants, captivants. Tu remplis ton vide avec les larmes des Labdacides, des frasques et des peines de Lady L., et de biens d’autres personnages qui parcourent un monde illusoire. Tu t’enferres ailleurs que dans le monde réel et sentimental. Déconnection, le temps d’un cri intérieur. Tu voudrais comprendre, tu voudrais l’apprendre. Mais ce n’est pas quelque chose qui s’enseigne, même à Espérance.
Logan, personne ne peut vivre à ta place, sauf ton reflet dans la glace. Et personne ne sentira plus le froid dans ton coeur quand tu passes.
Logan...
On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.
Son Entrave pourrait porter beaucoup de nom : Incompréhension, Renfermement, Individualisme, Perturbation du psychisme, Sensitif à l'extrème… J’en passe et des meilleures…
Mais Logan son problème c’est surtout celui d’être perdu. Comment vivre sans savoir ce que c’est vivre ? Sans raison, sans sens à son existence qu'il n'arrive même pas à prouver, il est perdu. Perdu dans un monde qui ne délivre aucun indice à ses "pourquoi ? " siencieux... Un monde peut-être sans attraits...
Son entrave est la Sensation. Il sent les choses mais ne les ressent pas. Oui il a froid, oui il sent l'eau couler sur ses joues, mais ce ne sont pas des larmes, ce n'est pas de la tristesse, juste que prendre une douche froide n'était pas une bonne idée. C'est pour cela qu' il ne vous aimera jamais, il ne sait pas ce que c’est. En même temps, il ne vous détestera pas non plus. Cela à ces avantages. Logan cherche juste à comprendre ce qu’il ne peut pas connaitre, ressentir.
Alors il est allé dans le rêve, une fois, pour savoir, par curiosité. Il ne faut pas mourir idiot, non ? Ce qu’il a vu, et bien, certainement que cela ne regarde que lui. Mais sachez tout de même que Logan est un fantôme sans matière, blanc comme la neige, avec juste une trace sanglante au niveau de la poitrine, je vous laisse deviner à quel emplacement…
Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?
Logan est grand, c'est utile pour cacher le soleil. De son 1m98, son ombre dépasse de loin la vôtre.
De là-haut il voit bien de son regard gris. Quelques mauvaises langues diraient gris-serpent, gris-acier, mais c‘est juste des yeux un peu trop pâles, ils caractérisent bien le personnage. Ils repoussent les autres par leur reflet glacial tout en disant : Viens, approche, demande-moi ce que tu veux, je te répondrai. Mais on les entend rarement, bien qu’il suffit d’y prêter un peu attention. Et sa peau blanche - un peu trop - fait peur , est-il vivant ou mort ? En réalité, Logan est comme trop gommé, comme si on avait voulu l‘effacer. Alors pour contrecarrer cette blancheur un peu androgyne, il faut le remarquer, Logan ne porte que du noir, parfois du gris, mais foncé alors.
Que dire d’autre de lui ? Ha oui, pour le fait qu’il est légèrement androgyne c’est qu’il a beau être grand, il est assez maigre, le mot élancé serait un euphémisme, il est à la limite du squelettique. De plus ses cheveux sont mi-long et très foncé ce qui cache son visage aux traits marqués, droits, et accentue une confusion possible. Ils balaient sa gueule qui ressemble de loin à celle d’un ange (oui avec le brouillard c’est possible). Il n’a pas de cernes, presque jamais de poches sous les yeux, un teint parfait, et des joues émaciées, à l’image de son corps. Une mâchoire un peu trop fine, des dents pas si blanches que ça, sans vraiment d’éclat mais pas jaunes non plus, juste un peu ternies.
Et le pire ou le meilleur, ce sont ses mains, longues, pâles, diaphanes ; des mains que l’on verrait bien sur le clavier d’un piano ou jouant distraitement avec un stylo, des mains de presque-homme, adolescentes mais pas vraiment. Longues jambes, aura inexistante, regard sombre, vêtements noirs et teint blafard. S’il était une pierre, ce serait l’onyx, sombre, envoutante mais pas trop.
Logan en fait, il est assez ou trop ou pas vraiment. Logan il n’est jamais tout court. Logan n’est pas. Pas à l'intérieur en tous cas.
De l'autre côté du miroir...
» Pseudonyme:Héllébore
» Âge :16 ans
» Où as-tu connu Je de l'âme ? Par top sites, messires.
» Comment le trouves-tu ? Si j'y suis c'est parce que j'ai craqué ;; C'est un gros coup de cœur pour moi. Il est beau et très bien présenté. On est bien guidés et au moins on ne galère pas à trouver les informations sur les groupes etc... (merci pour la serrure-chatbox, j'aurai jamais trouvé éwè)
» Expérience en RP :Quelques mois, je suis un peu nouvelle. (personne ne mord ici...non ? )
» Présence : Le plus souvent possible ? Quand j'aime un site je le squatte j'y vais dès que je peux (ou tant que je le peux)
» Code règlement :
» Code contexte :