Présentation de
Azrael
“ Une mélancolie cachée
Sous mon manteau de pluie „
| » Prénom : Azrael » Sexe : Masculin » Nationalité : Anglo-saxonne » Âge : 13 ans » Lieu d'habitation : Internat » Poste : Élève » Religion : Agnostique » Qualités : Fidèle, Social, Attentionné » Défauts : Angoissé, Dépendant, Envahissant » Activités/Hobbies : Ecrire, prendre des photos. » Particularités : Il porte constamment des brassards assez larges à ses poignets, il écrit sur ses mains pour ne pas oublier les choses. |
Il était une fois...
« S’il te plait, dis mon nom. »
Azrael n’a pas de souvenir précis de sa vie dans l’Avant. Des images, des sons, des odeurs, des sensations. Le tout en vrac dans sa tête.
Il se souvient d’une femme aux l’épaules dénudées, au sourire coloré de rouge, de l’odeur d’un parfum enivrant. Il revoit toujours cette même image. Elle, penchée vers lui, une main dans ses cheveux. C’est le seul « souvenir » physique qu’il est. Le reste étant composé majoritairement d’automatisme et de sensation. Lorsqu’il se sent disparaitre aux yeux d’autrui, une sensation de faim lui tiraille l’estomac même s’il vient de sortir de table, et le fantôme d’un gout sucré de bonbon se pose sur sa langue. Il y a aussi l’odeur du naphtalène mélangé à la lessive qui revienne lorsqu’il est seul. La plupart du temps, ces odeurs ne font que renforcer ses angoisses.
Pour ce qui est de son nom, il est persuadé que c’est bien le sien. Ne serait-ce que parce qu’il se sent exister à chaque fois qu’il l’entend.
Ils vécurent heureux et...
« Où suis-je ? Qui suis-je ? Regardez-moi, pitié, je suis là. »
Un jour, Azrael s’est réveillé sur le sol poussiéreux d’une ruelle bordant un commerce. Seul et amnésique. Son premier reflex fut de se précipiter au dehors de cet endroit sombre et peu rassurant. Il se retrouva au milieu d’une rue passante, complètement perdu, incapable de savoir où il était. Du haut de ses douze petites années, il avait tenté d’approcher quelques passants, sans oser parler d’une voix suffisamment forte pour se faire remarquer. Ou peut-être ne le voyaient-ils simplement pas. C’est alors qu’une peur panique s’empara du jeune enfant qui finit par s’accroupir au sol en se mettant supplier aussi fort qu’il en était capable que quelqu’un le regarde. Jamais de sa vie il n’avait eu aussi peur. Ou alors, il l’avait oublié.
C’était il y a un an. Depuis, il avait apprit à connaitre l’endroit où il se trouvait et à comprendre pourquoi il ne se souvenait de rien. Il avait finit par se retrouver dans un internat car pour lui, il n’y avait rien de plus logique pour un enfant de son âge que d’aller à l’école et d’être au milieu d’autres enfants. Il a finit par s’habituer à cette existence jusqu’à en oublier complètement l’idée de quitter cet endroit. Ou presque. Parce qu’il a ces vagues souvenirs qui lui font sentir qu’il lui manque quelque chose, que sa place n’est pas ici. Alors malgré sa peur maladive de se « réveiller » dans le reflet à cause d’une surface réfléchissante qu’il aurait mal couverte avant de dormir, il arrive qu’il ne vérifie pas aussi sérieusement qu’il le devrait.
La princesse eût par ce moyen toutes les perfections inimaginables...
« Cherche iris qui n’a pas vu la rose… »
Azrael est une personne plutôt sociale. Il aime la compagnie et aura même tendance à aller la chercher coute que coute, parfois même auprès des mauvaises personnes. Le proverbe « Mieux vaut être seul que mal accompagné » n’a strictement aucun sens à ses yeux et il n’est pas rare qu’il s’attire des ennuis à cause de ça. Et pourtant, c’est un gentil garçon, plutôt obéissant d’ailleurs. En vérité, tant que ses actions le rendent visible aux yeux du monde, il considère que ce qu’il fait n’est pas réellement répréhensible. Il connait malgré tout quelques limites et n’ira jamais jusqu’à porter atteinte à la santé de quelqu’un. Parce que, après tout, c’est un gentil garçon.
Et pourtant, derrière sa gentillesse et sa loyauté parfois mal placé, il y a un défaut contre lequel il ne peut lutter. Il est une personne incroyablement dépendante à la limite d’être très encombrant. Vous savez, ce petit poussin qui vous suit partout, surement pas en silence, et qui est prêt à tout pour avoir un geste, un mot, un regard, un soupçon d’attention qui lui prouvera qu’il est là et que vous le voyez. Pour peu qu’une personne se montre affectueuse avec lui et elle ne pourra jamais lui échapper. Ce n’est pas de la malveillance. D’ailleurs il s’en ira, la mort dans l’âme, si vous l’envoyez paitre.
Derrière ses sourires et son air ingénu en toutes circonstances, Azrael est une personne incroyablement stressée. Il a quelques tic physiques qui le trahissent comme sa manie de se mordille la lèvre inférieur quand il commence à angoisser. A force de s’adapter à ce que les autres attendent ou pour simplement attirer l’attention, les regards vers lui, il lui arrive parfois de perdre le fil de ses actions au point qu’il se contredit d’un instant sur l’autre. Pour quelqu’un d’extérieur, il sera une personne désordonnée et sans réelle logique mais au plus profond de lui, Azrael aura un objectif fixe qui guidera absolument tout ce qu’il fait et qui le rendra aussi facilement digne de confiance que précaire.
Malgré ces débordements d’attention et de dépendance, Azrael aura beaucoup de mal avec les gestes trop direct. Vous pourrez lui ébouriffer les cheveux, lui taper dans le dos (pas trop fort, il n’est pas costaud) mais effleurez lui les bras et il sursautera d’un bon mètre avant de reculer. L’explication est toute simple.
Dessous ses brassards et autres accessoire qui couvrent son poignet et une partie de son avant bras, se cachent des cicatrices. Récentes ou plus anciennes, ce sont les vestiges de scarifications qu’il pratique depuis aussi loin que ces souvenirs sont capables de le conduire. A chaque fois qu’il se sent disparaitre, que sa voix ne semble plus atteindre qui que se soit, que son existence lui donne l’impression d’être sur le point de s’effacer, il s’entaille la peau pour avoir la preuve qu’il n’a pas disparut, qu’il n’est pas qu’un mirage de vapeur d’eau. C’est la seule et unique chose qu’il n’utilisera pas pour que les gens le voient ou le remarque mais c’est également le seul moyen qu’il a de se prouver à lui-même qu’il n’a pas disparu.
Un dernier petit détail. Si vous souhaitez acheter la fidélité ou la discrétion de cette petite tête pour un secret quelconque, pensez à vous munir de quelques bonbons. C’est son péché mignon.
On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.
« Eh, toi là bas. »
Quelques mots, et voilà les démons d’Azrael qui remontent à la surface. Sa hantise, son entrave. La peur de disparaitre. Quand on oublie votre nom, quand on se rend compte que, tiens, vous étiez là tout ce temps. Le sentiment d’être invisible et de ne pas exister. Disparaitre.
Azrael a peur de devenir rien, de ne pas laisser une marque de son passage, de n’être qu’une vague silhouette dans un décor flou. L’oublie, l’ignorance sont ses pires ennemies. Il compense par une attitude expansive, bruyante ou même parfois en agissant de façon parfaitement inconsidérée. Pour qu’on le voit. Parce qu’il est là. Parfois, il a l’impression de se voir disparaitre, même à ses propres yeux. C’est dans ce genre de moment qu’il se mutile. Parce que les bandages le rendent visible aux yeux des autres. La douleur le rend réel à ses propres yeux. Il est là.
Lorsqu’il reprend sa forme originelle dans le Reflet, il n’est rien. Une zone floue dans le paysage. Parfois, simplement une ombre. Parfois, encore moins. Il est ce détail qui ne se voit pas. Il est invisible. Il a disparut. Il est un écho au détour d’un couloir.
Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?
« Même l’ange de la mort à des ailes blanches. »
Azrael est un garçon de taille moyenne. Ni trop grand, ni trop petit pour son âge. Il est battit plutôt finement et semble avoir un métabolisme qui assimile relativement bien tout ce qu’il peut manger sans qu’il ait réellement besoin de faire attention. Il faut avouer qu’être une boule de stresse aide à garder la ligne. Il n’est pas particulièrement costaud mais il serait malgré tout capable d’ouvrir un pot de cornichon, c’est donc qu’il possède malgré tout une musculature certaine mais finement cachée. Sa peau, de type caucasien, est assez pâle et n’apprécie le soleil qu’en très petite quantité. Elle se hâlera légèrement mais en cas d’une exposition un peu trop longue, la brulure est inévitable. Coup de soleil garantit !
Des cheveux entre le blond et le châtain, ils s’éclaircissent lorsqu’ils sont exposés de longues heures au soleil, comme la plupart des couleurs de cheveux de ce type. Plutôt fin, ils lui tombent jusque dans le haut de son dos, dans un dégradé relativement esthétique. On sent malgré tout qu’il n’y a pas de réelle volonté de les discipliner, la plupart du temps, les mèche partent un peu comme elles en ont envie, se perdant parfois devant la frimousse du jeune garçon. Et d’ailleurs, parlons-en de cette frimousse. Des yeux expressifs dont la couleur semble hésiter en permanence entre le bleu et le vert, restant dans des teintes toujours saturées et clairs. Un petit nez qui se fronce parfois lorsqu’il est vraiment très content. Des lèves fines, souvent étiré dans un sourire plutôt communicatif, qu’il n’est pas rare de les voir meurtries au coin, un peu en dessous de la commissure à cause de la mauvaise manie qu’il a de les mordiller.
Pour ce qui est de ses vêtements, Azrael verra un coté pratique avant tout. Des vêtements dans lequel il se sentira à l’aise, dans des couleurs rarement trop vive. Il y a une mauvaise habitude vestimentaire que le jeune homme à du mal à oublier : celle de marcher pied nu. Il ne sait pas d’où il tient cette manie mais il lui arrive même par moment d’oublier de mettre des chaussures pour sortir. Quelque soit sa tenue, quelque soit le temps, il y a une chose sans laquelle vous ne verrez jamais Azrael (sauf peut-être lorsqu’il se lave), ce sont ses brassard qu’il porte à ses poignets, ceux qu’on parfois certain sportif. Il en a un certain nombre, la plupart qu’il a fait lui-même. Leur taille, leur coloris, leur coupe diffèrent mais le principe de base ne change jamais : ils dissimulent ses poignets du moindre regard.
De l'autre côté du miroir...
» Prénom/Pseudo : mugenjo
» Âge : 23 ans
» Où as-tu connu Je de l'âme ? Via Verbum Pretium
» Comment le trouves-tu ? Le context est travaillé, l'organisation plutôt bonne et le design clair et soigné.
» Expérience en RP : Moyenne/acceptable je dirais. Environ 8 ans (grosso modo) avec de grosses pauses de rp sur forum sans jamais réellement m'arrêter de rp complètement. J'ai également administré -modo et/ou admin- environ une 10aine de forum.
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