« Mes souvenirs… Un flot de pensées coulent dans ma tête, sans pour autant être réellement floues comme on peut l’imaginer. Comme ce jour merveilleux, seul souvenir que j’ai envie de raconter: nous étions, Valentin et moi, à un stade de sport que nous ne connaissions pas. (Valentin c’est mon meilleur ami d’enfance, que j’ai dû lâchement quitter pour venir ici. Il est prêt à tout pour moi et moi aussi. Il a seize ans, soit un an de plus que moi mais ce détail ne me gêne pas. Il est grand de un mètre quatre-vingt, il est bien bâti, ses cheveux blonds sont souvent ébouriffés mais toujours raisonnablement courts et sa peau est matte. Quant à ses yeux… c’est indéfinissable. Ils sont d’un vert impressionnant, mais pas un vert horrible, un vert sapin quoi. Moi qui l’ai regardé dans les yeux pendant tant de temps je pourrais dire qu’on dirait qu’il a des cristaux d’or dans ses pupilles. Ses lèvres fines et son nez aquilin mais ça lui va parfaitement. Bref, Valentin est un mec à jalouser, super canon et super sympa.) Revenons à mes moutons, ce jour où nous étions seuls dans un stade en train de jouer au foot. Nous rions comme des grands gamins, nous n’avions pas peur de voir la vérité en face. On se fichait totalement que quelqu’un passe par là, parce qu’au fond nous ne nous voyons que tous les deux. Deux adolescents de quatorze et quinze ans qui vivaient leur vie à fond ! On pourrait penser « ils voient la vie en rose, c’est merveilleux ». Cette phrase est en partie vraie. Nous nous sommes allongés l’un contre l’autre sous un saule pleureur et nous parlions sans nous arrêter. On se racontait tout et n’importe quoi, on souriait, on riait. Puis est venu ce moment si spécial. Nous nous sommes assis l’un en face de l’autre en tailleur et il y a eu un grand silence stressant. Il a approché dangereusement son visage, un sourire sadique aux lèvres. Je m’imaginais déjà la suite… Lui sortant un couteau, m’allongeant et me le plantant dans le cœur. Mais ce n’est pas ce qui est arrivé, loin de là. Il a continué de s’approcher. J’ai eu le réflexe de faire de même et de fermer les yeux. Nos visages étaient si proches, mon cœur battait la chamade. Je lui ai pris la main et j’ai entrelacé nos doigts. Je sentais son souffle dans mon cou, juste là où il a déposé un baiser avant de venir plaquer ses lèvres contre les miennes. J’ai senti le temps se figer… Et j’ai savouré ce long baiser sans en rater une miette. Quand j’ai rouvert les yeux il me fixait, un sourire planté au bout des lèvres et m’a dit : « Si tu savais depuis combien de temps je rêve de faire ça, depuis combien de temps je programme involontairement ce baiser… Tout ça parce que je t’aime Rhine ». Ce jour était le plus beau de ma vie, jamais je ne l’oublierais. »

« Je suis arrivée à Espérance il y a deux semaine de cela. On va dire que j’étais effrayée… La seule question que je me posais était « Mais pourquoi cet établissement est loin de tout ? ». J’avais peur, comme toujours. Je n’ai pas attendu pour aller à l’accueil demander un peu d’aide. On m’a guidé jusqu’aux dortoirs et je suis allée dans ma chambre. Enfin, ce n’était pas que ma chambre, apparemment j’avais deux colocataires. J’ai déposé ma seule valise, fouillant du regard toute la pièce pour voir s’il n’y avait pas une anomalie. Je tremblais rien qu’en regardant la fenêtre. C’était vraiment un sentiment horrible de se sentir observé alors qu’il n’y a pas un bruit ni une seule personne dans cette pièce. Bref, dans la semaine j’ai tout de même visité le bâtiment. J’ai croisé quelques élèves avec qui j’ai vaguement parlé et pour tout dire, j’ai oublié leurs noms. Je reste distante avec les élèves. Dès que je croise le directeur je lui adresse un vif bonjour, juste histoire de. Je n’ai pas encore séché de cours mais je compte bien le faire. J’ai déjà été un peu désagréable avec quelques professeurs car c’est plus fort que moi d’embêter assez méchamment les gens. C’est pour ça que je reste seule. A vrai dire dans la cour je passe mon temps assise sur un banc à regarder les gens aller et venir, par ci et par là. C’est une activité ennuyante mais j’observe. J’imprime les réactions des élèves dans ma tête, je farfouille la cour de mon regard au cas où un assassin ou quelque chose se pointe et essaye d’attaquer un élève ou moi-même. Ce n’est pas parce que je suis méchante de temps à autre avec eux que je ne vais pas donner un coup de main parfois… Bien, revenons au sujet… Je devais donner mon avis sur Espérance ? Et son Reflet ? Eh bien c’est un peu terrifiant. Oui, les bâtiments sont jolis et tout et tout mais voilà. Chacun à un point de vue différent et ce ne sera pas une paranoïaque qui va vous donner les meilleurs avis. Voilà, je ne sais pas que dire de plus à part que je m’inquiètes au sujet de la sécurité ici, certes, Espérance est loin de tout mais une ou deux personnes pourraient bien le trouver et tuer quelques gens au passage…»

Oh la la ! Le mental ! C’est vraiment dur à définir pour une fille comme Rhine. Totalement incompréhensible, c’est certes une jeune fille sympathique mais elle a des limites, comme toute personne. Quiconque ose lui faire du mal, l’insulter ou faire quelque choses à ses amis elle ne mettra pas longtemps à décider que faire. Elle parait fragile mais elle a un mental d’acier, qui joue sur sa force physique qu’elle n’a pas peur de mettre en avant en se battant contre d’autres gens ou en faisant un de ses sports favoris (c’est-à-dire la boxe et le foot) devant toute une foule de personnes. Elle refuse se faire marcher sur les pieds, ayant un fort tempérament. Mais se battre ne résous pas tous les problèmes, alors dans ces cas-ci Rhine se montre vexante dans ces mots tout en restant le plus calme possible. On pourrait croire le contraire mais Rhine est une adolescente romantique Même si elle n’a pas vraiment pu montrer cette partie d’elle pour le moment. Comme on dit, les apparences sont trompeuses...

Rhine est étrange, car son entrave est la paranoïa. Elle croit notamment au surnaturel même si cela n’existe pas. Lorsqu’elle est dans sa vie elle ferme tout à clé: les meubles, les volets, les fenêtres jusqu’à la porte pour se sentir en sécurité. Si elle entend un bruit étrange elle se met à paniquer, parfois même jusqu’à hurler. Elle déteste être ce qu’elle est, paranoïaque mais elle n’a pas le choix, elle doit vivre avec depuis assez longtemps désormais.

Dans le Reflet, elle a toujours la même silhouette gracieuse nommée d’un corset noir et simple qui se lasse par l’avant et d’une jupe ballon frôlant le sol tout aussi noire que le corsage, sans aucun motif. Son maquillage est seulement un trait d’eye-liner et un peu de crayon pour former le contour de ses yeux, lui donnant une allure effrayante, pour éloigner toutes créatures dit-elle souvent. Elle porte ses uniques escarpins noir brillant et se noue toujours les cheveux en une queue de cheval grâce à un ruban également noir. Seuls ses ongles ne sont pas colorés de noir mais d’un bleu électrique parfaitement identique à ses cheveux. Ses formes ne changent pas, ses lèvres restent pulpeuses et rosées, son nez fin et petit, et ses yeux en amandes gardent leur couleur bleu pâle.

Né d'un père et d'une mère inconnus, on ne sut dire d'où venait le mètre soixante-dix de Rhine. Cette jeune fille mince mais non anorexique possède une peau merveilleusement blanche et douce, semblable à du lait crémeux. Elle n'a pas d’acné car elle soigne sa peau depuis sa plus tendre enfance. Ses yeux bleu pâle à tendance translucide sont envoûtants, piégeant quelques gens qui ne s'en rendent pas compte, trop époustouflés par ce grand regard en amande, cristallin et perçant. Ses cheveux sont plus compliqués à décrire, surtout leur couleur étrange qui donne à Rhine ce côté vraiment mystérieux. Ils sont longs, lui arrivant jusqu'au milieu du dos et sont parfaitement lisses. Rhine a une frange longue et droite, toujours parfaitement positionnée de sorte que son visage fin et élancé; presque rond de forme; soit le plus beau possible, même si d'autres personnes sont encore plus magnifiques que celle-ci. Parlons couleur: ses cheveux sont blancs avec un reflet bleuté, mais toujours aussi pâle que ses yeux et sa peau. Son nez est petit, bien formé et lui va à ravir. Ses lèvres rosées naturellement sont pulpeuses, plus grande est la lèvre inférieure, donnant une note de charme en plus. Oh, il faut aussi préciser que Rhine a un tatouage. Juste dans le côté de son cou. Il représente une rose de couleur rose pâle sans la tige, juste les pétales. Ce tatouage est petit, de la taille d'un abricot et toujours caché par ses cheveux.

» Prénom/Pseudo : Inconnu (Je ne dévoile pas mon prénom) & appelez-moi Blow même si mon pseudo est "Rhine"
» Âge : 15 balais et plusieurs mois.
» Où as-tu connu Je de l'âme ? J'étais sur un forum, j'ai cliqué sur Partenaires, puis sur un autre partenaire et encore un autre, ainsi de suite et je suis tombée par hasard sur "Je de l'Âme"
» Comment le trouves-tu ? Il est très joli, mais je ne cache pas mon désarroi quand je suis arrivée. J'ai mis quelques minutes à "séparer" chaque chose. (Pour aller plus vite j'étais perdue au plus grand sens du terme)
» Expérience en RP : Je RP beaucoup (je suis inscrite sur plusieurs forums RPG)
» Présence : Je vais sur l'ordi' tous les jours
» Code réglement :
» Code contexte :