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Keiran » Tear us in two

Anonymous
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MessageSujet: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyDim 12 Aoû - 17:38

Présentation de
„I'd fill your every breath with meaning, and find a place we both could hide“


Zaizen Hikaru © Prince of Tennis
~~
» Prénom : Keiran.
» Sexe :
» Nationalité Irlandais.
» Âge : 17 ans.
» Lieu d'habitation : Maison.
» Poste : Coiffeur. (sisisi - bon, au pire, ça m'est égal)
» Religion : Croyant ; il ne sait juste pas en quoi.
» Qualités :Amical - Habile, minutieux - Pragmatique - Respectueux - Modéré, tant dans ses réactions que ses propos - Fin d'esprit.
» Défauts : Hypocrite - Nerveux - Amer, rancunier - Manipulateur, diraient certains ; manipulable, diraient d'autres. En vérité un peu des deux.
» Activités/Hobbies : Tout et n'importe quoi demandant concentration et minutie.
» Particularités : Un œil averti aura remarqué que, parfois, il semble boiter un peu. Il est également très pudique.


Il était une fois...

„My memory's hazy and I'm afraid to be alone“

Ce sont des flashs, des souvenirs, des rêves, des rien ; des fragments, des éclats. Des bouts de tout et n'importe quoi collés ensemble pour mieux être disloqués, des images qui défilent devant ses yeux quand il dort éveillé. Des fantômes qui le hantent sans arrêt, lancinants, rappels incessants de ce quelque chose qui lui manque. Ce sont les battements d'un cœur absent, des douleurs fantômes. Tout un monde qui glisse entre ses doigts moites. Des souvenirs abstraits qui lui reviennent en nuées de papillons éphémères.
A peine nés et déjà morts mais bien réels.

„I know you're broken“

Le sac est trop haut ; le muret l'est en tout cas. Des rires, rires, rires, rires, larmes, rires, rires.
Qui pleure ?
Presque. Il pleure presque. Pas complètement mais presque - c'est une question d'honneur, sûrement. Il pense mais n'en est pas sûr ; c'est difficile de se mettre dans la tête des autres. Il y a des cheveux blonds, bruns, bruns, roux. Roux. Un éclair vert et un nouveau rire, pas parce que c'est drôle mais parce que tout le monde fait pareil, parce qu'il faut faire comme tout le monde et que tout le monde rit. Il rit. C'est bête, les enfants. Il rit malgré tout. Il ne se sent pas coupable, juste ennuyé. C'est ennuyeux. L'éclat roux à sa gauche lui tire la manche.
Lui aussi, il rit. Donc il ne pleure pas ; c'est rassurant. Celui qui pleure n'est qu'une ombre diffuse, sans nom ni visage. Un inconnu. Un oublié.
Donc ça n'a aucune importance.
Ce souvenir-ci s'efface comme une ardoise. Il est presque agréable.

„Remember me when you're the one you always dreamed“

Les enfants sont stupides et les adolescents encore plus. Il se voit dans le miroir, il se trouve grand ; pas laid. Il se voit dans des vestiaires, il se voit devant le muret, devant un jardin, avec une fille - ces images-là n'ont aucune importance, il n'y prête pas attention. Elles défilent sans ordre ni logique, la bande-son ne correspond pas au film mais il s'en moque.
Il s'en moque ; arrêt sur image.
Les rires résonnent encore dans le vide de ce souvenir. Un tableau noir, sans lumière ni décors, sans la moindre tâche de couleur ; juste des rires. Des rires et le sentiment amer de la trahison. Les rires, les presque-larmes qui presque-roulent sur d'autres joues. Cette fois, ça fait mal. Les rires, les rires perçants, les rires familiers. Il lui semble s'entendre rire, lui aussi, mais lui ne rit pas - non, pas cette fois.
La roue tourne, c'est comme ça ; la fatalité l'emplit de bas en haut, s'attarde dans son cœur, se dilue dans les plus petites de ses veines. Elle l'empoisonne et l'étouffe, elle l'étouffe sur son propre rire qui sonne faux et mauvais.
"Je te hais" ; "Je m'en fiche"
C'est faux, c'est archi-faux mais il dit ça en riant, avec méchanceté, il dit ça comme si de rien n'était. Il sent le goût salé des larmes qui roulent sur ses propres joues. Mais ça, c'est après. Ça, c'est une fois qu'il est seul. Il est heureux, pourtant. Il a tout ce qu'il veut, pourtant. Pourtant.
Il l'a blessé ; il le hait.
Il s'en fiche. Et ça, ça le terrorise.

„Remember me, special dreams“

"Pardon" ; ça et une chanson à peine audible dans le fond, qui grésille et peine à se faire entendre.
Ça et le froid, la pluie. Ça et ses cheveux trempés, dégoulinants d'eau. Ça et les yeux bleus posés sur lui. Pardon, pardon. Pardon. Je suis désolé, excuse moi. Je ne le pensais pas. Je suis stupide, j'aurais pas du t'abandonner. Pardonne moi.
Ça et le sourire qui ne quitte pas son visage. Il se souvient de jeux, de rires sincères, d'après-midi passés à s'abriter de la pluie. Il se rappelle les courses poursuites dans un parc ou bien des rues, se souvient de nuits où le sommeil acceptait de les laisser tranquille pour leur permettre de lire en cachette. Et son sourire, son sourire. Des années passées à sourire pour rien. Des années de rires qu'il a brisé pour -
Alors pardon. Pardon.

Il aimerait bien l'entendre répondre. Mais ça, ce n'est qu'un rêve. Se souvenir d'un rêve ; il en pleurerait presque.

„I'd freeze us both in time“

Un flash ; juste le temps de sentir une douleur insupportable remonter le long de sa jambe.
Un flash et puis le noir.
Un flash et puis la solitude.
"Si ça fait mal, c'est bon signe"
...
Quelle blague.

„And find a brand new way of seeing, your eyes forever glued to mine“

Chaque fois qu'il entre dans le Reflet, une phrase vient régulièrement résonner dans ses oreilles. Comme une chanson, comme un refrain. Comme un poème qui ne veut pas le quitter ou bien, peut-être, une insulte qu'il ne parvient pas à oublier. Comme une paire d'yeux bleus posés sur lui.

"Tu l'as mérité."

Et encore et encore, comme une boucle sans fin. La valse des mots se poursuit souvent longtemps après son réveil, sans qu'il parvienne à leur donner un sens. Ils n'en ont que dans le Reflet. Dans le Reflet, il lui semble savoir pourquoi. Dès qu'il en sort, ce n'est plus qu'un tourbillon de paroles incompréhensibles qui bourdonnent près de lui.

Tu l'as mérité, tu l'as mérité. Puis, plus tard, je l'ai mérité.
Et je l'ai mérité.

„I'm unclean, a libertine, and every time you vent your spleen, I seem to lose the power of speech, You're slipping slowly from my reach. You grow me like an evergreen, you've never seen the lonely me at all...“


Keiran, ce sont des bulles de souvenirs qui éclatent parfois devant ses yeux, parfois dans ses oreilles ; parfois encore dans son sommeil ou dans le Reflet. Ce sont des visages qu'il oublie juste après les avoir vus, des mots qu'il chasse de son esprit sitôt entendus. Ce sont des bouts de verre qui viennent s'enfoncer dans sa peau et qu'il retire aussitôt qu'il les remarque ; il n'en reste que la sensation de brûlure, la douleur. Plus il cherche à les retenir, plus ils s'en vont rapidement.
Ce sont des papillons. Rapides et légers, un médicament saupoudré sur les ailes. Impossible à attraper sans les tuer.


Ils vécurent heureux et...

« Quand je me suis réveillé, j'avais des courbatures partout. Dans le dos, surtout. J'étais allongé, dans de l'herbe je crois. Il ne pleuvait pas : je ne sais pas pourquoi, mais sur le coup ça m'a marqué. Qu'il ne pleuve pas. Mes yeux ont mis un moment à s'habituer à la lumière - elle me brûlait tellement que j'ai cru devenir aveugle - alors j'ai attendu, paupières closes, une, deux, trois secondes avant de les rouvrir doucement.
Après je me suis levé. Même marcher a été difficile, au début. J'avais vraiment mal partout. Comme après avoir couru sur des kilomètres sans m'arrêter. J'avais mal et il ne pleuvait pas - c'est ce dont je me souviens le mieux. Ensuite, j'ai marché. J'ai marché. Et marché. Peut-être longtemps ou peut-être pas, je ne sais plus. Tout ce que je sais c'est que j'ai fini par rencontrer d'autres personnes, un endroit habité. Et que depuis, je n'en suis plus parti. »

C'était il y a plusieurs semaines, un peu plus ou un peu moins, que Keiran se réveillait à Espérance. Durant les premiers jours il était perdu, fatigué, solitaire. Le temps pour lui de s'habituer, dira-t-il. Le temps de prendre ses repères, de se poser les bonnes questions ; le temps de ré-apprendre à exister. Ensuite, tout s'est enchaîné sans le moindre accroc. Communiquer, sortir, aider ou demander de l'aide. Parler aux autres, sourire, mettre des noms sur les visages et tout saisir du fonctionnement de chaque chose ; son esprit vif, visiblement habitué à engranger toute sortes de détails, s'empressa de cataloguer tout ce qu'il y avait à savoir sur cet endroit et ses habitants.
Et dès lors, il s'y plût. Même si l'image qu'il donne aux autres reste du pré-fabriqué, il s'y plaît réellement. Il veut y vivre en paix, faire tout comme il faut. Il semble prendre Espérance pour une 'seconde chance', et ce quoi qu'il soit advenu de la première. Il est sûr que s'il reste ici, il finira par ne plus souffrir. Ne plus jamais, jamais souffrir. C'est une chance inestimable qu'il ne compte pas gâcher : que ce soit ce monde-ci ou le Reflet, ici tout est pour lui un instrument visant à l'aider. Il traite donc cet endroit avec un grand respect.
Il se montre également avenant, sociable et aimable envers tout le monde, y compris le directeur. Il le respecte autant qu'il cherche à respecter les habitants d'Espérance : avec beaucoup d'hypocrisie mais, surtout, une bonne volonté sans faille.


La princesse eût par ce moyen toutes les perfections inimaginables...

Oh, Keiran est gentil. Pas non pus idiot ; il ne prête pas à tout va, il ne pardonne pas qui l'a blessé sans questions ni conditions. Il n'a ni l'air ni l'allure du type facile à escroquer . Il semble juste gentil, sympathique, aimable, modéré. Et il l'est. Parce que c'est comme ça qu'il veut être et qu'il veut qu'on le voit. C'est sa surface, sa carapace, la partie de lui-même qu'il aime mettre en avant.
La première impression qu'on a de lui est donc celle d'un adolescent mature, responsable, qui aime rire et avec qui la discussion est facile, fluide. Parce qu'il s'intéresse à beaucoup de choses et écoute toujours, qu'il s'implique dans ce qu'on lui dit sans faire preuve d'indiscrétion. Il garde à merveille les secrets, refuse rarement d'aider les autres, ne se met jamais dans des colères noires. Il sait faire la part des choses, se remettre en question. Non, il n'aime pas parler de lui et oui, il est un peu nerveux et souvent inquiet ; mais quelle importance ? Au fond, ce qui compte c'est qu'il soit sympa et honnête.

Mais rien n'est plus intéressant que ce qu'on cherche à cacher ; Et Keiran, il en cache des choses. Ces mots qui le décrivent trop bien et qu'il n'aime pas.

Hypocrite, manipulateur, rancunier, effrité, cassé, faux.

En vérité, Keiran n'aime pas grand monde. Hypocrite fini, il ment pour maintenir avec les autres des relations amicales qu'il juge nécessaires. Il ne veut pas d'ennuis ou de problèmes ; il préfère qu'on parle de lui en bien qu'en mal, même s'il ne l'a pas mérité. Et si par chance il vous apprécie réellement alors l'hypocrisie empire. S'il est honnête vous ne l'aimerez pas, c'est sûr. Alors il vous écoute, vous dit ce que vous voulez entendre. Par peur de décevoir, de déplaire, il s'est crée une façade et en a exclu le moindre de ses défauts. Alors Keiran est le jeune homme parfait, non ? Normal et équilibré. Ce garçon-là, c'est sûr que vous allez l'aimer.
Replié sur lui-même, réticent à l'idée de parler de son passé ou de ses sentiments, c'est avant tout un garçon qui ne cesse de réfléchir et de s'auto-critiquer. Il ne s'aime pas ; point. Son apparente tranquillité cache une nervosité constante, ses sourires de douloureuses craquelures. Il refuse de s'ouvrir à qui que ce soit de peur d'en souffrir plus encore. "Ça va passer" et "je ne peux compter que sur moi-même" sont ses leitmotivs - et il l'a répété suffisamment pour l'avoir parfaitement intégré. Il aime donc avoir des amis tout en maintenant avec eux une distance de sécurité.
C'est un garçon amer, empli de regrets et de frustrations, de peurs inexpliquées. Les seuls moments où il est réellement serein sont les fois où, concentré sur un travail minutieux, il ne pense plus à rien. Il aimerait être heureux et insouciant, devenir ce garçon souriant et aimable qu'il imite jour après jour. Sans succès. A l'intérieur, il se trouve toujours aussi détestable.
S'il prenait le temps de connaître les gens sans tricher ni mentir, pourtant, il verrait qu'il n'est pas si haïssable. Parce que quoi qu'il en pense il reste sensible, ouvert d'esprit, fiable. La moitié de ce qu'il pense être faux fait en réalité partie de sa véritable personnalité ; mais ça, il est incapable de s'en convaincre. Tout ce qui lui importe est d'être tranquille, de retrouver sérénité et équilibre.
Il est obsédé par cette idée de bonheur qu'il n'arrive pas à saisir. Il se crée donc un monde parfait, où lui-même serait tel qu'il l'entend et agit de façon à ne pas briser ce tableau. Cette jolie comédie ne fait que le blesser un peu plus mais il fait tout pour l'ignorer. Il veut d'un tableau dont aucune couleur jamais ne s'estompera ; il fait tout pour ça.

C'est donc un garçon mal dans sa peau, amer et distant, qui s'est approprié une personnalité calme et agréable pour compenser et se sentir bien. Il aspire à devenir cette personne, à nier sa propre personnalité pour devenir quelqu’un qui lui plairait mieux. Il se fuit, en quelque sorte.


On ne trouve guère un grand esprit qui n'ait un grain de folie.

Keiran n'aime pas parler de lui, encore moins de ce qu'il cherche à cacher. Or son Entrave, c'est sûrement une des parties de lui qu'il aime le moins aborder. C'est personnel, oui. Tout va bien. Rien de grave. Au mieux vous avouera-t-il être un peu nerveux, parfois ; jamais il n'osera aller plus loin.
Parce que Keiran, qui ment et se dérobe, est terrorisé à l'idée de faire du mal aux autres. Il est obsédé par la pensée fugace mais entêtante qu'il risque à tout moment de blesser quelqu'un, volontairement ou non. Dès qu'une pointe de colère naît dans sa poitrine, dès qu'il est jaloux ou que le mépris commence à se diluer dans le ton de sa voix, il s'efforce de les supprimer, de les effacer et de les remplacer par peur de blesser. Il est constamment persuadé qu'il est quelqu'un de mauvais qui, par définition, va avoir tendance à faire du mal aux autres. Alors au lieu de gérer le problème, d'en parler, de travailler sur son obsession, il s'efface et se cache derrière cette autre personne, plus gentille et mature, qui elle ne ferait de mal à personne. S'il devient quelqu'un d'autre, il ne risquera plus de faire du mal à qui que ce soit. Du moins en est-il persuadé.

Pour lui, le Reflet représente sa seule et unique chance de recoller les morceaux d'un passé qui le hante. Il n'a d'autre moyen que de s'y faufiler pour le retrouver, alors parfois il s'y rend. Et c'est sans surprise que, la première fois, il a constaté ne pas se ressembler.
Il s'y promène sous l'apparence d'un garçon un peu frêle, moins grand. Ses cheveux y prennent une teinte rousse et, bouclés, ils s'agencent de manière parfaitement ordonnée autour de son visage parsemé de tâches de rousseurs. Des yeux bleus, un sourire accroché à ses lèvres quoi qu'il arrive. Toujours la même chemise blanche, toujours le même jean, toujours les même baskets sombres. Mais, par-dessus tout, ce sont ses mains qui attirent l'attention. Chacune entourées d'un long fil écarlate, il ne peut ni écarter les doigts ni déplier les phalanges. Impossible de l'enlever ; chaque fois qu'il tente de s'en débarrasser, le filin rouge ne fait que se resserrer un peu plus encore.
Pour qui, pourquoi il a cette apparence, lui-même ne le sait pas. Mais il sait que, quelque part, ce visage et ces cheveux ne sont que le reflet de ce qu'il aimerait être lui-même. Cette personne si gentille et prévenante qu'il s'efforce d'être, il la devient dans le Reflet. Ni plus ni moins. Il est enfin ce qu'il veut ; ou du moins en a-t-il l'apparence.
Il évolue dans le Reflet comme dans un tableau, entouré de décors dans des tons pastels et d'objets immobiles. Il y est un figurant, un étranger, un rien qui se faufile et disparaît aussitôt. Il y est une tâche de couleur sans importance ni incidence. Il ne fait de mal à personne, ne peut faire de mal à personne.
Mais si un jour il parvenait à y rester suffisamment longtemps, peut-être experiencerait-il l'autre facette de ce rêve. Celle qui, quand les couleurs fondent et les liens se desserrent, le laisse seul avec lui-même.
Il y croyait dur comme fer, pourtant. Il croyait s'être abandonné en s'endormant.


Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ?

Keiran n'est ni beau, ni laid. Il n'arrive pas à se décrire autrement qu'en faisant la description d'un garçon normal, banal, sujet aux critiques comme aux compliments : 'chacun ses goûts', dirait-il. Et à quel point il a raison.
Quand il marche, Keiran, son mètre soixante-dix-huit n'attire pas l'attention. Il peut se faufiler dans les foules sans qu'un seul regard ne s'arrête sur lui en particulier. Sa silhouette élancée, en forme mais pas franchement musclée, passe inaperçue sans qu'il ait à faire le moindre effort pour ça. Son dos ? Plutôt droit. Sa démarche ? Pressée, hésitante, un peu bancale si on fait bien attention. Il semblerait qu'il ménage sa jambe gauche, tiens. Pour qui, pourquoi ? Difficile à dire. Il corrige sa position dès qu'il s'en rend compte ou que, parfois, on lui en fait la remarque. "Je n'ai mal nulle part, merci" ; et puis il retourne dans l'anonymat des rues.
Son visage n'a rien de spécial. Son nez est droit, un peu long. Ses pommettes effacées, sa mâchoire étroite. Son teint ni pâle ni halé. Non, plutôt moyen : celui qui laisse autant paraître les rougissements que ces moments de faiblesse où, quand la tête vous tourne, le sang quitte précipitamment votre visage. Il y a aussi, ça et là, quelques discrètes tâches de rousseurs parsemées sur ses joues. Pourtant, pas de cheveux cuivrés. Rien qu'une chevelure brune assez épaisse, courte, lisse et entretenue. Ça, on sent qu'il en prend soin : ils sont jolis, toujours bien coiffés, agréablement parfumés. Discrets. Et là, cachés sous ces cils couleur chocolats, deux yeux en amande tentent désespérément de se faire oublier. Le vert de ses iris - vert clair, vert d'eau - contraste étonnamment avec sa chevelure foncée ; contraste plaisant pour certains, bizarre pour d'autres. Souvent plissés, tout sauf expressifs, ils sont parfois cachés par une paire de lunettes noire ; il ne semble cela dit se rappeler de sa myopie qu'une fois sur trois et il n'est pas rare qu'il préfère déchiffrer plutôt que les mettre sur son nez.
Si enfin vous lui parlez, vous constaterez sûrement que son visage n'est pas plus expressif qu'un autre. Un sourire lui donne l'air bienveillant, un froncement de sourcil le rend sévère. Et l'air qu'il arbore la plupart du temps, neutre mais pas fermé, renseignerait difficilement sur son état d'esprit. Pas d'aura mystérieuse ou de sensation d'extrême sympathie quand on le voit ; il ne se dégage de lui qu'une impression de simplicité, de normalité presque rassurante. Il fait mature et ouvert d'esprit.
Le garçon qui passe et qu'on oublie.


De l'autre côté du miroir...

» Prénom/Pseudo : Comme vous voulez. Enfin dans les limites du raisonnables. Et du ridicule.
» Âge : Je suis en âge de conduire et de boire et de savoir qu'il faut pas faire les deux en même temps, M'sieur.
» Où as-tu connu Je de l'âme ? Euf. TopSite ?
» Comment le trouves-tu ? J'aime le contexte. Voilà. Et voilà.
» Expérience en RP : Je me débrouille, no problem.
» Présence : Pour l'instant je dirais 'sans faute' mais après la rentrée... Qui vivra verra.
Et donc ouais si y' le moindre problème dans ma fiche ou quoi, dites moi de tout refaire y'a pas de soucis j'aime ça. (c'est la vérité, je vous assure ; j'aime ça) Et j'aime faire un peu long. Pardonnez moi. C'est dans ma nature.
» Code règlement :
» Code contexte :


Dernière édition par Keiran le Dim 19 Aoû - 17:23, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyDim 12 Aoû - 18:27

    Hey hey hey ! Bienvenue sur le forum C\'est la fête !
    Une très joli début de fiche, ne t’inquiète pas pour la longueur ! Ton perso est intéressant, et j'ai hate de voir son entrave qui, je me doute, dois être liée à cette hypocrisie, non ? En tout cas c'est chouette, quelques petites fautes par çi par la mas rien de bien grave, et un texte agréable à lire ^^ Et puis c'est chouette de voir un nouveau en cette période un peu calme a cause des vacances =)
    Donc ben voila, si tu as la moindre question, pose la, pas de soucis, on est là pour ça ! Tu as encore du temps pour finir, et si tu veux tu peux d'ors et déjà aller dans le flood ou sur la CB =)
    A Bientot
    Tweedle Dum


    PS ; pour les codes stupides, faut voir avec Bird
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MessageSujet: Re: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyMar 14 Aoû - 0:12

Niaaaaaaaaaaaaaaah o/ B I E N V E N U E ~

Bon début de fiche, j'aime, j'aime.
Le personnage, j'aime, j'aime.
L'avatar, j'aime, j'aime.
Que dire de plus ?...
Bon je ~

Et OUI, tu as le droit -tu dois- passer sur la CB B3
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MessageSujet: Re: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyDim 19 Aoû - 17:05

WOHEY J'AI TERMINÉÉÉ je crois.
Happy-happy joy-joy

Hm par contre c'est comment dire, voilà quoi. Enfin c'est vous qui devez lire et valider, alors c'est vous qui souffrez. Pleins d'avantages pour moi.
N'hésitez pas à être violents si besoin est. Humhum

Sinon M E R C I pour les compliments, je vais les ranger bien au chaud dans une boîte ♫ Et pour la CB, j'ai eu pas mal de trucs à faire ces derniers temps et du coup j'ai pas pu y passeeer.
Mais je vais essayer de venir vous harceler bientôt. Histoire de découvrir la faune et la flore de Jdla.

Ah ; et je pardonne Bird pour ses codes. Mais uniquement parce que j'ai reçu un MP de bienvenue trop cool qui déchire. 8D
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MessageSujet: Re: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyDim 19 Aoû - 17:22

    Bonsoir !
    Eh bien eh bien ! Une entrave chouette, une jolie manière de présenter tout ça, et en plus, t'es coiffeur ! (j'attendais avec impatience que quelqu'un joue un coiffeur, pour une raison indéterminée) Bref, je t'aime bien ^^ Je ne vois pas ce que tu reproche à cette présentation, elle est fort sympathique, ettout est cohérent !
    Sur ce, par les pouvoir qui me sont conférés, je te valide ! Have fun parmis nous, et bon je !

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MessageSujet: Re: Keiran » Tear us in two Keiran » Tear us in two  EmptyDim 19 Aoû - 18:24

Mais le MP de bienvenue était modeste ( parfois je pars dans mon délire et là ça fait peur!)
et les codes personnalisés qui se moquent de ma très grande puissance j'aime! =D ( non je ne suis pas maso, interdiction de penser cela 8D)
Sinon dum, tu es un pigeon idiot, tu as oublié de mettre les fragments =p pff travail mal fait!

J'espére que tu te plairas dans mon petite troupe de mal cortiqué ! ça doit être le gêne un peu artiste!
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Keiran » Tear us in two

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