« Il était une fois… » Il parait que tout commence comme ça.
Pour moi c’était le noir, la pénombre, le néant.
Je ne me souviens pas de grand-chose… Et pourtant, je préfèrerais ne rien savoir, ne rien avoir vu… Ne rien avoir ressenti ou vécu. J’en aurais sans doute été plus heureuse.

Mes souvenirs se limitent à cette unique pièce sombre. Elle était vaste et sentait le renfermé. L’air y était tiède et humide, le tout me mettant dans une ambiance étrange, désagréable. J’avais beau m’y déplacer debout ou à quatre pattes, tenter de toucher tout ce qu’il y avait autour de moi, rien n’effleurait les paumes de mes mains hormis les murs froids et durs de la pièce. Ils étaient peut-être recouverts de moquette par endroits si ça se trouve, je n’en ai aucune idée…
Il m’avait ôté mes vêtements, je vivais comme ça : nue comme un ver, recroquevillée dans un coin quand je ne cherchais pas une échappatoire dans cette pièce qui était ma prison, mon enfer. Il n’y avait qu’une unique porte, fermée à double tour, et sans doute barricadée. Vous pensez bien que même du haut de mes 10 ans, j’ai tout essayé pour sortir de cet endroit : enfoncer la porte, la tirer de toutes mes forces, casser la poignée avec mes petits poings inefficaces… Rien ne fonctionna. Je suppose aussi que la pièce était insonorisée. Je faisais un bouquant pas possible, m’acharnant sur cette porte, criant à l’aide à pleins poumons, pleurant toutes les larmes de mon corps… Et jamais je n’ai réussi à attirer l’attention de qui que ce soit…
A part lui.

Qui était-il ? C’était Maître. Quand il allumait la veilleuse de la pièce, je le voyais : il faisait le double de ma taille. Il devait être brun, musclé, et âgé d’environ 20 à 30 ans je dirais. Après, je n’étais qu’une enfant à l’époque, je ne peux pas en être certaine. Il me nourrissait deux fois par « jour ». Enfin, durant mes périodes de réveil : je n’avais pas la possibilité de voir la lumière du jour, alors comment aurais-je pu déterminer s’il était matin, midi, après-midi, soir ou nuit ? Il me nourrissait n’importe comment : une bouteille d’eau avec de la nourriture hasardeuse. Un coup j’avais du pain, un coup une pomme de terre, ou bien une pomme, du thon, des escalopes de dinde crues… Je suppose qu’il me donnait ce qu’il avait sous la main sans se soucier des apports en nutriments.
J’étais sa poupée, sa marionnette. Il faisait de moi ce qu’il voulait. Non pas que je n’ai pas essayé de me défendre, mais quand je le faisais, je me faisais frapper. Fort. Je préférais me taire et sangloter en silence tandis qu’il faisait ce qu’il désirait de moi et en l’occurrence de mon corps. De temps en temps, ça lui prenait de me laver. L’eau était glacée, et c’était lui qui m’appliquait les soins de conforts. Je tremblais de tous mes membres et je pleurais. Enfin, du moment que je ne me débattais pas, il ne me faisait pas de mal. Après, il s’amusait parfois à m’habiller, avec des vêtements bizarres. Je ne saurais pas dire ce qu’ils avaient d’étrange, néanmoins j’avais la sensation que je n’étais pas en âge de porter les tenues qu’il me mettait. J’en étais gênée.
Ceci fait, il me touchait. Il me touchait à des endroits que je n’aimais pas. Que dis-je ? Le simple fait qu’il m’effleure me donnait envie de vomir et de hurler ! Il lui a fallut bien du courage avant de dompter la petite sauvageonne que j’étais à l’époque. Enfin, si on pouvait considérer comme courageux de tabasser une enfant. Il me tirait par les cheveux, me plaquait contre les murs, me faisait bouffer le sol, me donnait de réguliers et violents coups de poings… Alors j’ai appris à me taire, et à faire semblant d’aimer ses attouchements… Ainsi qu’à ne pas m’évanouir lorsqu’il me faisait trop mal…

Une fois, je l’ai entendu de l’autre côté de la porte. Il était énervé, plus que je ne l’avais jamais entendu. Il parlait à quelqu’un apparemment… Mais je n’entendais personne lui répondre. Peut-être était-il au téléphone ? Il parlait de « payer la rançon », que « la fille allait clamser sinon » et que « les riches ne font pas de bons parents ».
Avec le recul, je pense que de mon identité, je devais être une riche enfant Egyptienne. Kidnappée au départ pour extorquer de l’argent à ma famille, mon ravisseur avait fini par me garder près de lui. Parce que j’étais devenue son jouet…

Ces souvenirs, je n’en veux pas. Le rêve peut les garder. Aussi quand j’en vois, je fais tout mon possible pour oublier, passant mes nerfs sur tout ce qui me tombe sous la main…

Mon arrivée ici date d’il y a un moment déjà. A peine plus de 500 jours à en jours à en juger par les multiples petites croix que j’ai fait sur mon calepin depuis mon arrivée. Néanmoins, ça reste assez relatif, vu comment les journées passent ici...

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Connaissez-vous la fabricante de jouets du village ? Oui, cette demoiselle aux cheveux rouges. Celle qui vous accueille en son humble boutique avec un sourire amical. Elle a l’air si douce, elle ne ferait pas de mal à une mouche ! C’est vrai, Ruby est gentille. Très gentille même. Si vous êtes en difficulté, elle viendra volontiers vous prêter main forte. Même si elle ne vous apprécie pas plus que ça, elle ne peut pas résister à cette volonté d’aider son prochain. Il lui arrive d’ailleurs régulièrement de ramener de petits animaux blessés ou apeurés chez elle et de les requinquer avant de les libérer. Si elle en ramène si souvent, c’est parce que Ruby est avide de liberté depuis son retour à la réalité. Elle passe donc beaucoup de son temps libre à errer dans le bourg et ses alentours, escaladant des rochers, grimpant aux arbres… Ainsi, la demoiselle a acquis une certaine agilité que bien des gens lui envieraient.

Elle aime faire la conversation aux personnes qu’elle connait un minimum, et aussi à celles avec qui elle a un bon feeling en fait. Elle aime parler, comme pour rattraper le temps perdu dans l’Avant. Ca se comprend au final, et puis elle ne force personne à discuter avec elle. Elle a ce respect pour autrui qui la rend profondément humaine, la jeune fille considérant chaque personne qu’elle rencontre comme son égal, un peu pour se venger de ce qu’elle a pu vivre. Ainsi, elle se lie facilement avec les gens qui lui inspirent confiance ou qui savent la gagner au prix d’un minimum d’efforts. Son amabilité de convenance l’aidant à gagner l’amitié de ses visiteurs assez facilement.

D’ailleurs, pour faire son métier, elle est bien obligée d’être habile de ses mains. Elle passe tellement de temps dans son atelier que le contraire serait étonnant. Ruby est le genre de fille qui a le souci du détail au niveau de ses créations : elle préfère vendre un objet parfait et en avoir raté douze plutôt que vendre un jouet défectueux ou susceptible de blesser son propriétaire. Vous l’aurez compris, la demoiselle est plutôt persévérante et travailleuse. Elle se met la barre haute pour ne pas décevoir ceux qui viendront lui rendre visite, elle ne veut pas voir une once de déception dans le regard de ses « clients ».

Pourvue de vraies qualités d’écoute et de compréhension, Ruby sera l’idéale confidente à tous vos déboires. Une véritable amie sur qui on peut compter. Toutefois si vous vous moquez d’elle, prenez garde aux retombées ! Sa vengeance sera terrible, et je pèse mes mots… Avec ces qualités, la demoiselle est considérée comme une bonne élève, futée et intelligente. Certains de ses professeurs s’interrogent d’ailleurs encore sur la raison qui lui a fait mettre ses qualités intellectuelles de côté pour se consacrer à un métier axé sur le doigté et le toucher. C’est assez subtil, et il vous faut la connaitre intimement pour répondre naturellement à cette question… Quoi qu’il en soit, avec la patiente d’ange qu’elle a cultivé à force de manipuler des matières qui ne sont pas forcément faciles à travailler, et à ses capacités intellectuelles, il arrive régulièrement à Ruby d’aider les plus jeunes avec des cours qu’ils ont du mal à comprendre. Du moins, s’ils lui demandent son aide elle sera ravie de les aider. Bonne professeure, Ruby préfère toutefois passer du temps dans son atelier, peut-être car c’est là où le regard des autres ne sera pas toujours fixé sur elle ?...  


Néanmoins, personne n’est jamais « tout blanc ».


Le plus gros défaut de Ruby ? Tout le monde vous le dira, c’est sa méfiance exacerbée. Elle ne fait pas confiance aux personnes de son âge ou qui paraissent un tantinet plus âgée. Elle peut de ce fait emprunter un ton très sec et monocorde pour parler à ces derniers. C’est ce qui fait que Ruby peut paraitre lunatique alors qu’elle ne l’est pas : son attitude dépendra principalement de la personne à qui elle est confrontée. D’ailleurs, même si vous la connaissez depuis longtemps, il vous sera difficile de vous rapprocher de Ruby si elle avait un mauvais pressentiment en vous rencontrant. Elle vous paraitra distante et froide malgré la sympathie qu’elle aura pu vous accorder.

Aussi, bien que très tactile intérieurement, elle ne permet qu’à un nombre très restreint de personnes de la toucher, ou même de l’effleurer. C’est comme si son corps tout entier hurler de faire attention aux personnes qui se montrent trop proches d’elles. Donc si vous voulez faire fuir Ruby tout de suite, touchez-la, peu importe ou et comment. Elle ne supporte pas ça. Certes au début elle tentera de se raisonner, mais si vous persistez dans cet optique alors qu’elle n’a pas fait le premier pas vers vous, vous risquez de vous en mordre les doigts… C’est une impulsive, elle agit sur le coup de ses émotions, et quand celles-ci sont trop fortes, ses réactions sont démesurées. Parfois, vous ne comprendrez pas d’où ça lui vient car la jeune fille réfléchit beaucoup, très vite, et ne dit pas le quart de ce qu’elle pense. De fait, quand elle a quelque chose en tête, il vous sera très dur de lui faire entendre raison. Eh oui, sous son joli minois se cache une belle tête de mule ! Têtue, elle fera son possible pour vous convaincre que vous avez tort, car elle n’arrive pas à admettre qu’elle est dans l’erreur.

Si par le plus grand des hasards vous réussissez à obtenir les bonnes grâces de la jeune fille, un conseil : ne la mettez pas de côté. Ruby a une peur irraisonnée de l’abandon, se traduisant souvent par une jalousie qui se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle se montrera donc possessive avec vous si vous lui portez moins d’attention, ne comprenant pas votre changement d’attitude, au point d’en devenir plutôt chiante et un tantinet collante. Enfin, vous êtes prévenus. Après, si vous voulez gagner facilement son amitié, ce n’est pas compliqué : donnez lui à manger. C’est réducteur dit comme ça, mais ça reste assez vrai, si Ruby a le ventre rempli, elle sera plus à même de vous écouter posément. Elle aime manger de tout, particulièrement des sucreries et des petits plats mijotés avec amour. Néanmoins elle ne crachera pas sur un bout de pain… Elle se souvient trop ce que c’est de mourir de faim et de se nourrir de choses inimaginables pour ne pas apprécier de la vraie nourriture.

L’entrave de Ruby est la phobie est « adultes ». Elle estime que toute personne ayant l’air physiquement plus âgée qu’elle est une grande personne. D’ailleurs, toute personne dont elle connait l’âge et qui a ne serait-ce qu’un an de plus qu’elle, est à ses yeux une personne adulte. Disons qu’avec son passé, elle ne peut plus faire confiance aux personnes plus âgées qu’elle. Elle est donc régulièrement sur la défensive, méfiante. Elle ne s’attache jamais aux personnes plus âgées qu’elle, elle leur en veut sans vraiment s’en rendre compte pour ce qu’il lui est arrivé avant espérance. Aussi sa « phobie » se présente plus sous la forme d’une haine, d’une agressivité refoulée. Comme elle sait se tenir en société, elle n’agressera pas ces gens - à moins qu’ils ne s’acharnent à vouloir l’approcher, auquel cas elle risque de devenir méchante.
Ruby vit avec cette particularité. Bien que consciente que sa haine peut paraître bizarre, elle vit très bien avec, et cela ne l’empêche pas d’être plutôt bien vue par les autres habitants. Pour elle, il est normal de se méfier des autres, des « grands ».

Dans le Reflet, son apparence n’est que peu différente de celle qu’elle a dans la vie de tous les jours, à ceci près que ses yeux d’ambre prennent une couleur sanglante ici. D’apparence humaine, toujours aussi féminine que dans la vraie vie, elle porte systématiquement une tunique blanche. Lors de son éveil dans le reflet, elle est ainsi, mais si elle croise quelqu’un ou quelque chose, une chaîne s’attache à un de ses membres : soit au pied ou au poignet, soit au cou (surtout si la personne est physiquement plus âgée pour ce dernier). Si les événements empirent dans le reflet, les chaines s’alourdissent et se déplacer devient pour Ruby plus difficile, ou bien de nouvelles apparaissent autour de ses membres. Dans le pire des cas, la/les chaines s’attachent à un boulet, l’empêchant de bouger aisément. Ces chaines sont en référence à son enlèvement, dans l’Avant, car elle a déjà été attachée à plusieurs reprises, et que ça lui fait peur… Si elle se sent mieux au niveau de son entrave, les chaines disparaissent, s’évaporant en une nuée d’oiseaux blancs flamboyants.

Vous la connaissez tous, cette jeune fille qui se balade sans chaussures. Certains ne la connaissent que de vue, la voyant roder dans la forêt tel un félin empli de curiosité pour son nouveau territoire. D’autres savent que celle qu’ils ont connu enfant est désormais devenue une grande fille, la gérante d’un petit magasin de jouets.

De toute façon, après l’avoir vue une fois, il vous sera aisé de la reconnaître avec sa chevelure de feu. Des cheveux fins et assez doux, coupés en carré plongeant associés à une petite frange sauvage retombant sur son visage. Elle a pour habitude d’attacher une partie de cette tignasse en une couette sur la partie gauche de son crâne. Le pourquoi ? Je l’ignore, sans doute qu’elle préférerait au fond retrouver ce bout d’enfance que son passé lui a volé. Néanmoins, je me doute que la coiffure en elle-même n’est pas ce qui vous intrigue le plus dans l’étrange couleur de ses cheveux. Que voulez-vous ? A son réveil, ses cheveux étaient d’une couleur rouge sang, tirant sur le rose.

Pourtant, elle ne se souvenait pas qu’elle ressemblait à cela. Au fur et à mesure, ses cheveux poussaient, la racine redevenant aussi noire d’encre qu’à l’origine, or cette couleur la rebutait encore plus que celle de ses pointes. Elle demanda alors de l’aide autour d’elle pour que ses cheveux gardent une couleur rougeâtre, un peu plus, toujours un peu plus longtemps. Il lui arrive donc de se colorer les cheveux avec les moyens du bord : teinture pour tissus, colorant pour pâtisserie… Ce qu’elle peut trouver et ce qu’on est prêt à l’aider pour garder cette couleur caractéristique en somme. Rien d’extraordinaire, mais cette haine de la couleur noire doit sans doute avoir un rapport avec ses racines qu’elle ne souhaite pas retrouver.

En descendant votre regard, vous tomberez sur un visage rond, typiquement enfantin et malicieux, arborant un doux sourire au coin des lèvres. Un petit nez sage sépare pour sa part deux grands yeux ambrés, d’un marron légèrement noisette et irisés à cause de ses origines Egyptiennes. Sa peau de lait est toutefois étrangement pâle pour son ethnie, peut-être à cause de la séquestration dont elle a pu faire état et dont elle ignore la durée exacte. Elle a aussi cette caractéristique de prendre rapidement des couleurs, étant donné que le rouge lui vient rapidement aux joues quelque soit son état d’esprit : gêne, rires, larmes, énervement… C’est assez mignon bien qu’elle trouve cela insupportable.

Concernant le corps de la jeune fille dans l’ensemble, il est plutôt fin mais bien proportionné. Un mètre soixante-huit pour cinquante-six kilos, ça reste dans la moyenne, non ? Une poitrine ni trop généreuse ni trop plate, dans la moyenne, qu’elle ne cherche par particulièrement à montrer en la cachant derrière des vêtements amples. L’agilité qu’elle a acquise à force d’explorer la forêt comme une enfant sauvage lui octroie aussi une très fine musculature, plutôt visible au niveau des bras et des jambes. Elle n’aime toutefois ni son ventre ni ses fesses. Vous l’aurez compris, comme toute fille qui se respecte, la demoiselle possède un complexe concernant des poignets d’amour n’existant en grande partie que dans son esprit.

Aussi, ne fixez pas ses mains avec insistance, cela aura tendance à la gêner. Oui, à force de manipuler le bois, le métal ou le verre, les mains de la jeune fille sont dans un sale état… Ou du moins loin d’être aussi douce que son visage. Vous noterez aussi que ses ongles sont limés, mais juste assez pour pouvoir vous griffer au cas où vous essayerez de vous en prendre à elle. Simple mesure de précaution, cela n’a rien contre vous… Evidemment avec sa tendance à se balader nu-pieds, la jeune fille n’a pas les plus beaux pieds de la terre non plus… Ses vêtements, quant à eux, sont globalement des robes, très simples car elle en fabrique une partie elle-même, de couleurs plutôt claires ou simplement blanches, histoire qu’elle puisse être libre de ses mouvements. Notez aussi qu’elle déteste le noir ! Elle accepte toutefois cette couleur pour les lacets au niveau de ses jambes car sa circulation sanguine lui est douloureuse et qu’une petite pression dessus suffit à atténuer la douleur.

Icare, c'est mon Sauveur. C'est à lui que je dois de m'avoir trouvée et fait sortir de cette pièce sombre dans laquelle j'étais enfermée. Certes nos rapports étaient compliqués au début, car nous ne parlions pas la même langue, mais petit à petit nous avons su nous apprivoiser. Je lui serais éternellement reconnaissante de m'avoir libérée. Je le considère comme un très bon ami malgré son jeune âge. Depuis que je suis officiellement la fabricante de jouets du coin, je lui demande des services en échange de petites maquettes d'Avion. Comme mon ami semble passionné par le ciel et l'idée de voler c'est bien le minimum que je puisse faire pour lui, non?

J'éprouve une peur irraisonnée pour ce personnage. Bird, directeur à l'apparence aimable et accueillante, ressemble à s'y méprendre au Maître qui m'a martyrisée durant mon enfance. Ma tête a beau avoir compris que ces personnes ne sont pas les mêmes, mon corps lui garde en mémoire les sévices du passé. Aussi, dès que nous sommes en contact, je ne peux m'empêcher de m'enfuir. Néanmoins, lors de mes sorties nocturnes, je ne peux m'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil à la ferme. Ce personnage m'intrigue, je veux savoir ce qu'il est et ce qu'il cache réellement... Un adulte ne peut pas AVOIR une bouille d'ange et ÊTRE un ange!

TEXTE

 

▬ Prénom/Pseudo : Anne-So.
▬ Âge : 19 ans
▬ Où as-tu connu Je de l'âme ? Je suis une très ancienne membre. Caleb, un des spéciaux de la ferme à l'époque (et accessoirement le garçon qui avait peur de tomber enceinte  ). ^^ Il me semble qu'à l'époque j'avais trouvé le forum par un partenaire: soit Akadémie Alsbach, soit par un forum d'entraide. ><’
▬ Comment le trouves-tu ? Magnifique, comme toujours *w* Je dirais juste qu'il faudrait peut-être à l'avenir penser à préciser quels groupes sont ouverts ou ne le sont plus ^^' Mais je ne me fais pas de soucis là-dessus
▬ Expérience en RP : 6 ans mes amis, avec des pauses plus ou moins longues (les problèmes IRL et examens ne pardonnent pas  )
▬ Présence : Tous les soirs après les cours, le Week-end et pendant les vacances. Autant que possible, quoi